L’Algérie réaffirme son attachement à l’unité de l’Irak
Le rêve d’un Etat kurde indépendant ouvertement allié à l’Etat d’Israël s’est volatilisé. En effet, la tentative du Kurdistan irakien de proclamer unilatéralement l’indépendance s’est soldée par un échec cuisant. Les miliciens kurdes ont du battre en retraite sans même tirer un coup de feu devant la détermination du gouvernement central irakien soutenu à l’occasion par les puissances régionales qui ne veulent pas d’un Kurdistan indépendant (Turquie, Iran). Les Kurdes ont été obligés de se retirer de la ville pétrolière de Kirkouk qu’ils convoitaient et qu’ils ont cherché à vider de ses populations non kurdes (arabes et turkmènes).
Ce qui se passe en Irak intéresse au plus haut point l’Algérie qui est confrontée depuis quelques années au développement d’un mouvement séparatiste en Kabylie. Même si la réaction de la diplomatie algérienne est venue tardivement, le MAE a réaffirmé lundi par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Cherif, sa position « constante soutenant l’unité, l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Irak ».
Dans une déclaration sur les derniers développements survenus en Irak, notamment le référendum organisé à la fin septembre au Kurdistan, M. Benali Cherif a affirmé que l' »Algérie est toujours solidaire avec l’Irak et a exprimé cette solidarité à différentes occasions » réitérant « son soutien indéfectible à l’unité, l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Irak » .