L’Algérie réitère son refus d’installer des centres pour les migrants clandestins
L’Algérie n’acceptera pas l’implantation de centres pour les migrants clandestins, a réaffirmé dimanche à Alger, le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Nouredine Bedoui. L’Algérie a exprimé son refus d’ouvrir sur son territoire des centres pour les migrants clandestins. « Je pense qu’on a été clair », a indiqué M. Bedoui dans une déclaration à la presse en marge des travaux de la 6ème session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien (CBF).
Le ministre algérien a expliqué que la position algérienne « est connue car elle a été affichée par le ministre des Affaires étrangères », relevant que la position du gouvernement est « claire » sur la question de la migration. M.Bedoui a ajouté que « nous déployons beaucoup de moyens et nous prenons beaucoup de mesures dans un cadre humanitaire conforme aux valeurs universelles et internationales ».
« Il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention », avait affirmé en juin dernier M. Messahel, au sujet de la crise migratoire, soulignant à ce propos que l’Algérie est confrontée aux mêmes problèmes de l’Europe, dans une interview à RFI. « Il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention. Nous sommes déjà confrontés aux mêmes problèmes. Nous procédons à des reconductions, mais nous le faisons selon des arrangements que nous avons avec les pays voisins », avait indiqué le chef de la diplomatie algérienne, soutenant que lorsqu’il s’agit de la migration clandestine « il faut que les choses soient bien comprises ».