Le FFS lance un appel en faveur d’un consensus populaire pour la démocratie
Le Front des forces socialistes (FFS) a réitéré mercredi son appel en faveur d’un « consensus populaire consacrant la démocratie, l’État de droit et la justice sociale », indique un communiqué du parti. « Le FFS réaffirme sa volonté de construire un consensus populaire consacrant la démocratie, l’État de droit et la justice sociale, en faveur d’un changement démocratique », précise le communiqué signé par le Premier secrétaire du parti, Mohamed Hadj Djilani.
Le parti appelle, également, les Algériens à « se mobiliser pour leurs droits politiques, sociaux et économiques, à ne pas céder à toute forme de pression, à rester vigilants et à faire face pacifiquement à toute forme de provocation et de diversion pouvant menacer l’unité du peuple algérien, sa sécurité et sa stabilité », ajoute la même source. Le FFS a mis en avant dans son communiqué « les difficultés que traverse le pays, notamment sur le plan économique et social, qui mettent en danger la cohésion sociale et la stabilité du pays, auxquelles s’ajoutent la crise morale, la corruption et la violence sociale ».
Pour rappel, l’appel du FFS en faveur d’un consensus populaire pour la démocratie et l’Etat de droit survient après l’échec de l’initiative lancée par le MSP en faveur d’un consensus national. L’appel en faveur d’un « consensus populaire » apparaît comme une nouvelle tactique politique après que le précédent appel du FFS en faveur d’un consensus national à l’adresse du pouvoir ait été ignoré par ce dernier. Cependant, l’appel au « consensus populaire » ne signifie pas que le FFS a abandonné toute stratégie d’appareil en direction des clans du pouvoir qui instrumentalisent les partis implantés en Kabylie dans leurs jeux politiciens à la veille des présidentielles de 2019.