Rezig appelle les Algériens de l’étranger à investir dans le pays
Le ministre du Commerce, Kamel Rezig a appelé la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI) en France, à une promotion « optimale » des mesures incitatives prises, par le Gouvernement algérien, pour le développement de l’économie nationale, affirmant que la priorité est accordée à la communauté algérienne établie à l’étranger pour investir en Algérie, a indiqué jeudi un communiqué du ministère. Lors de l’audience qu’il a accordée, mercredi à Alger, en compagnie de M. Bekkai Aissa, ministre délégué chargé du commerce extérieur, à une délégation de la CACI France, conduite par Kaci Aït Ali, M. Rezig a évoqué les mesures incitatives prises dans le cadre de la Loi des finances (LF 2020), qui accorde un importance majeure à l’investissement dans le Grand Sud et les zones frontalières, a précisé le communiqué. A ce propos, le premier responsable du secteur a dit que ces régions seront « une porte sur les marchés africains notamment après l’adhésion de l’Algérie à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Le ministre du Commerce, Kamel Rezig s’est réuni, jeudi à Alger, avec les présidents du Conseil de la concurrence, Amara Zitouni et le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Abdelkader Gouri, pour examiner les questions et les enjeux de l’économie nationale. Les deux réunions s’inscrivent dans le cadre d’une série de rencontres et de concertations, menées par le ministre du Commerce avec l’ensemble des cadres, acteurs, partenaires et professionnels du secteur.
Lors de sa rencontre avec le président du Conseil de la concurrence, M. Rezig a mis l’accent sur « l’extreme importance » qu’il accorde à cet organe qui constitue « un mécanisme efficace de lutte contre le monopole et la spéculation, de par son rôle efficient dans la régulation du marché, la garantie de la transparence et la lutte contre les pratiques de concurrence déloyale ». Le ministre a insisté, en outre, sur l’importance de l’égalité des chances entre les opérateurs économiques pour créer une concurrence favorable à la régulation des prix et à la maîtrise de la qualité en vue d’assurer au consommateur un service et une production de qualité. La rencontre a été l’occasion pour M. Rezig de donner des orientations sur la révision et l’actualisation des textes juridiques de cette instance pour promouvoir le niveau de ses prestations.Lors de sa réunion avec le président de la CACI, le ministre a estimé que la stabilité politique que vit l’Algérie aujourd’hui « aura sans doute un impact positif sur la dynamique économique ». « L’Algérie nouvelle donnera désormais toutes les garanties aux opérateurs économiques pour un climat économique fort et efficace empreint de confiance et de transparence, et l’ouverture d’opportunités d’investissement, en sus de l’éradication de la bureaucratie », a-t-il affirmé.
M.Rezig a saisi cette occasion pour réitérer l’impératif « d’ouvrir le dialogue avec l’ensemble des partenaires », soulignant que « les portes de son département sont toujours ouvertes à tous afin de développer le secteur », a indiqué le communiqué. Le ministre avait tenu, dès son installation à la tête du secteur, une série de rencontres avec les différents acteurs concernés dont une réunion tenue lundi dernier avec les membres du syndicat des personnels du secteur du Commerce, et ce en présence du ministre délégué chargé du commerce extérieur, Aïssa Bekkai. Lors de cette réunion, les deux ministres ont écouté les préoccupations soulevées par le partenaire social, notamment en ce qui concerne le statut des fonctionnaires du secteur du Commerce et le dossier du Fonds de revenus complémentaire (FRC). Ces revendications visent à accorder la priorité à l’élément humain au sein du ministère et résoudre les problèmes des fonctionnaires, en se focalisant sur tout ce qui a trait à la vie professionnelle du fonctionnaire. Pa railleurs, le ministre du Commerce avait organisé, mardi dernier, une rencontre avec les représentants de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et des associations de protection du consommateur. Il a été question notamment de l’encouragement du produit local et de la lutte contre le monopole, la spéculation et d’autres pratiques commerciales illégales (APS)