Mission accomplie pour la délégation de Sonelgaz en Libye
Le président-directeur général du groupe Sonelgaz, Chahar Boulekhras, a accueilli, jeudi à l’aéroport d’Alger, l’équipe technique de Sonelgaz qui s’est déplacée dans la capitale libyenne pour réparer une panne survenue dans la centrale électrique alimentant Tripoli. Dans une déclaration à la presse, M. Boulekhras a félicité cette équipe de 13 techniciens de la filiale SPE qui a accompli cette mission. Après avoir rappelé que cette action vient à la suite des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Boulekhras a souligné que cela «dénote la compétence et l’expérience de Sonelgaz».
Évoquant la coopération avec General Electricity Company of Libya (GECOL), M. Boulekhras a situé la difficulté technique de cette panne.
Le premier responsable de la Sonelgaz rappelle l’ambition du groupe de s’ouvrir au continent africain. Pour sa part, le PDG de la société de production d’électricité (SPE), Sabri Lezhari, a rappelé que l’Algérie a répondu favorablement à la demande du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’entente nationale libyen, Faïz Serradj, qui a demandé «une aide urgente visant à réparer une panne dans la centrale électrique alimentant Tripoli». Il a mis en exergue la compétence et l’expérience des ingénieurs du groupe Sonelgaz.
Un responsable de la compagnie libyenne GECOL, Mazen Salem Abugela, a déclaré à la presse que l’Algérie est très avancée dans la production d’électricité, «ce qui nous a incités à requérir son aide». Le responsable libyen n’a pas hésité à rappeler la compétence des ingénieurs algériens : «les ingénieurs algériens ont une bonne expérience» a-t-il précisé. Pour les observateurs, la mission couronnée de succès de la délégation des techniciens du groupe Sonelgaz est une illustration concrète du réservoir de productivité que recèle les entreprises publiques algériennes qui pourraient partir à la conquête de nombreux marchés africains pour peu que l’Etat leur facilite la tâche et les encourage dans ce sens.
S. Nasri