Travaux publics : des entreprises algériennes capables d’investir le marché africain
Des entreprises algériennes du secteur des travaux publics disposent de capacités matérielles et humaines suffisantes leur permettant de s’inscrire dans l’exportation de leurs services notamment au niveau africain, a indiqué le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali. « Nous avons constaté que des entreprises algériennes aussi bien du secteur public que privé ont les compétences et les matériels nécessaires pour exporter leur savoir faire et prendre en charge la réalisation de certains projets d’infrastructures au niveau des pays africains de la région », a souligné M. Chiali dans un entretien à l’APS.
Des pays africains, à l’instar du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont déjà sollicité les services des entreprises algériennes afin de participer à la réalisation de projets d’infrastructures, a-t-il fait savoir, assurant que les pouvoirs publics examinent les différentes propositions en vue de faciliter les procédures et les conditions de transfert de matériels vers ces pays. Selon le ministre des Travaux publics, les entreprises algériennes ont acquis l’expérience et l’expertise suffisante pour envisager ce type d’investissement, notamment après la levée des contraintes qui subsistent dans ce domaine.
Cette perspective est d’autant plus possible avec les expériences concluantes menées par certaines sociétés dans la réalisation des projets au Niger et au Burkina Faso, dans le cadre du projet de la route transsaharienne. « Les entreprises algériennes sont capables de concurrencer les sociétés étrangères présentes sur les marchés africains », a-t-il fait encore observer. Au niveau national, M. Chiali a précisé que la réalisation des projets du secteur des travaux publics sera désormais confiée essentiellement prioritairement aux entreprises algériennes de manière à consolider l’outil national (APS)