Loi des finances 2023 : La fiscalité ordinaire s’améliore pour atteindre 59% des recettes budgétaires
08.12.2022. Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a affirmé, lundi, que les recettes de la fiscalité pétrolière représenteraient seulement 41% du total des recettes budgétaires de l’Etat prévues pour l’exercice 2023.
Le budget de l’Etat au titre de l’exercice 2023 connaitra une amélioration en termes de rentabilité de la fiscalité ordinaire qui atteindra les 59% du total des recettes budgétaires, a précisé M. Kassali, lors d’une plénière consacrée à la réponse aux questions et préoccupations des membres du Conseil la nation dans le cadre du débat autour du texte de loi de finances 2023. La séance a été présidée par, M. Salah Goudjil, président du Conseil en présence des membres du Gouvernement.
L’économie devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 4,1% en 2023, a-t-il indiqué, soulignant que cette hausse sera le résultat des performances de tous les secteur à l’exception des hydrocarbures qui connaitra une certaine stabilité. Quant à la croissance économique en dehors des hydrocarbures elle s’établirait à 5,6% en 2023, a prévu le ministre des Finances. Le secteur agricole devrait, à son tour, enregistrer un taux de croissance moyen de 6,9%, a-t-il poursuivi, ajoutant que les secteurs de l’industrie et des travaux publics devraient enregistrer respectivement des taux de croissance de 8,5% et 5,6%, alors que le secteur des services devrait atteindre un taux de croissance de 5,9% en 2023.
Répondant à une question sur le financement du déficit du Trésor, le ministre a expliqué qu’il sera financé à travers le recours au Fonds de régulation des recettes (FRR) disponibles à la fin de l’année 2022 qui devra atteindre 2300 milliards DA, et grâce aux prévisionnels de la fiscalité pétrolière en 2023 et de la bourse. En outre, la liquidité bancaire a connu en 2022 une nette évolution, ayant atteint 1.800 milliards de DA vers la fin de septembre 2022 selon le ministre, qui a affirmé que cette liquidité contribuerait au financement des projets économiques, mais aussi au financement du déficit du Trésor à travers la souscription à la bourse (APS)