Bientôt deux écoles nationales supérieures en nanotechnologie et en systèmes autonomes
13.04.2023. Le Gouvernement a entendu, lors de sa réunion, ce mercredi, présidée par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmaneune, une communication du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sur les projets de création de deux écoles nationales supérieures.
Il s’agit des projets de création de l’école nationale supérieure en nanotechnologie et de l’école nationale supérieure de la technologie des systèmes autonomes, indique un communiqué des services du Premier ministre. L’objectif principal est de « développer et moderniser le pôle technologique de Sidi Abdallah et le hisser au rang de pôle d’excellence en matière de formation supérieure et ce, par la création de ces écoles ayant une vocation de formation de haute qualification à caractère multisectoriel », précise la même source.
A cet égard, le directeur de la Formation et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Djamel Boukerzzata, a annoncé que l’ouverture de cette école est prévue pour la prochaine rentrée universitaire 2023-2024. Cet établissement se concentrera sur le domaine de la nanotechnologie. Et ce dans le but de former des ingénieurs algériens hautement qualifiés en la matière. La seconde école qui ouvrira également ses portes à la prochaine rentrée sera dédiée à la technologie des systèmes autonomes. M. Boukerzzata n’a pas manqué de mettre en exergue l’importance des systèmes autonomes à l’heure actuelle dans l’effectuation des tâches à distance dans tous les secteurs terrestre, aérien et maritime
Pour rappel, ces dernières années, l’Algérie a connu l’ouverture de plusieurs écoles nationales supérieures, notamment dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah qui est en voie de devenir un pôle d’enseignement et de recherche d’excellence aux côtés d’autres pôles existants (Oran, Constantine). La multiplication des pôles d’excellence est un gage d’avenir à condition que l’Etat prenne toutes les dispositions en vue de crée l’environnement socio-économique adéquat pour la valorisation des compétences formées dans le cadre du développement agricole et industriel et pour mettre un terme à l’exode massif des cerveaux algériens à l’étranger.(Algérie solidaire)