Conseil de sécurité : L’Algérie entend porter la voix de l’Afrique et du monde arabe
07.06.2023. L’Algérie a bénéficié, à travers son élection au poste de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, d’un large soutien international pour poursuivre sa contribution à l’instauration de la paix et de la sécurité internationales, la défense des causes régionales et internationales, le renforcement de la coopération internationale et la promotion du développement durable, des principes et des objectifs tracés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
L’élection de l’Algérie au Conseil de sécurité témoigne de son palmarès diplomatique et de ses contributions à trouver des solutions aux crises et conflits régionaux et internationaux, ainsi qu’aux menaces mondiales communes tels que le terrorisme et le crime organisé. C’est une victoire diplomatique incontestable qui confirme le consensus international sur l’importance du rôle que joue l’Algérie sur les plans régional et international. C’est ce qui ressort des rapports des Nations unies et des organisations internationales des trois dernières années, qui classent l’Algérie comme un partenaire stratégique et un Etat qui contribue pour l’instauration de la paix et de la sécurité.
L’élection de l’Algérie au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025 reflète la solidité de son dossier qui comporte sa vision des relations internationales et se veut une caution des priorités qui y sont définies notamment le renforcement des règlements pacifiques, la consolidation des partenariats, le soutien au rôle des organisations régionales, la promotion de la place de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix, et le renforcement de l’efficacité de la lutte internationale contre le terrorisme.
Parmi les priorités du mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité figure l’action en vue de renforcer le statut de l’Afrique au sein des organismes internationaux._L’Algérie œuvrera, à cet effet, à activer la demande d’augmentation du nombre de sièges des pays africains au sein de cette instance et contribuera à l’unification de la voix de l’Afrique pour un meilleur plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes. Cela a été souligné par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune dans de nombreuses occasions, à l’instar de la réunion du Comité des 10 (C10) de l’UA, chargé du dossier de la Réforme du Conseil de sécurité, tenu en février dernier à Addis Abeba, où il a affirmé l’engagement de l’Algérie à « œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes et réparer l’injustice historique qu’il a subi ». Dans cette même démarche, le président de la République a plaidé pour le droit légitime du continent à obtenir deux sièges permanents au sein du Conseil de sécurité, et à porter sa part de représentativité au niveau des sièges non-permanents au sein de cette instance de 3 à 5, conformément aux recommandations du « Consensus d’Ezulwini » et de la Déclaration de Syrte.