Les ministres des pays concernés par le projet South2 Corridor signent à Rome une Déclaration commune
21.01.2025. La première réunion des ministres de l’Energie des pays concernés par le projet SoutH2 Corridor, tenue mardi à Rome (Italie), a été couronnée par la signature de la déclaration commune d’intentions politiques sur ce projet stratégique, reliant les sites de production en Algérie à l’Union européenne (UE), indique un communiqué du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
Cette réunion ministérielle de haut niveau, à laquelle a pris part, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a été sanctionnée par « la signature de la déclaration commune d’intentions politiques sur le projet SoutH2 Corridor ». A travers cette déclaration, les parties signataires s’engagent à consolider la coopération pour le développement de ce projet stratégique reliant les sites de production en Algérie à l’Union européenne (UE), et ce à travers le renforcement de la collaboration au sein d’un groupe de travail commun quinquepartite », selon le communiqué En vertu de cette déclaration commune, « les signataires reconnaissent le potentiel important de l’Algérie et de la Tunisie en matière de production d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert, et la nécessité de renforcer la sécurité énergétique entre la région et l’UE, pour soutenir la croissance qualitative (verte) ».
Cette déclaration met également l’accent sur l’importance de développer des stations d’hydrogène et des infrastructures connexes, et d’accélérer la transition énergétique durable, tout en se focalisant sur l’attraction des investissements en Algérie et en Tunisie pour soutenir le marché local, créer des emplois et promouvoir l’innovation », ajoute la même source. L’accord insiste, en outre, sur l’importance du Corridor Sud de l’hydrogène en tant qu’infrastructure clé pour le transport de l’hydrogène entre l’Algérie et l’Europe via la Tunisie et la nécessité de renforcer les capacités, de développer les compétences nécessaires et d’identifier les besoins en matière de financement et de mécanismes de réduction des risques, selon le communiqué. Il s’agit aussi de coordonner les politiques, et d’échanger les expertises entre les parties signataires, en vue de garantir une mise en œuvre efficace du projet, ainsi qu’un suivi régulier par le biais d’un groupe de travail qui se réunira tous les six (6) mois.
Cette réunion ministérielle s’est déroulée en présence du vice-président du Conseil des ministres italien, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Antonio Tajani, du ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, du secrétaire d’Etat au ministère fédéral allemand de l’Economie et de la Protection du Climat, Philipp Nimmermann, du représentant du ministère fédéral de l’Action climatique, de l’Environnement, de l’Energie, de la mobilité, de l’innovation et de la technologie de la République d’Autriche, de l’ambassadeur de la République tunisienne auprès de l’Italie et des représentants de la Commission de l’Union Européenne et de la Suisse en leur qualité d’observateurs. Par ailleurs, cette rencontre a été ponctuée par l’organisation d’un Forum d’affaires auquel ont participé les PDG de Sonatrach et de Sonelgaz, ayant regroupé les Sociétés des pays concernés en vue d’élaborer une feuille de route définissant les étapes futures pour la mise en œuvre effective de ce projet ambitieux. Il s’agit de Sonatrach, Sonelgaz, VNG (Allemagne), SNAM (Italie), SEA CORRIDOR (partenariat entre ENI et SNAM) et VERBUND Green Hydrogen (Autriche), selon le communiqué du ministère (APS)