L’Algérie appelle à une mise en oeuvre globale de la décision de prolongation du mandat de la FINUL au Liban

31.08.2025. Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama a affirmé que la décision du Conseil de sécurité de prolonger le mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ouvre la voie à un nouveau chapitre pour le Liban et le Moyen-Orient, relevant que, sans mettre fin à l’occupation par l’entité sioniste des territoires arabes, la paix et la stabilité dans la région « resteront hors de portée ».

Suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2790 prorogeant pour la dernière fois le mandat de la Finul jusqu’au 31 décembre 2026, M. Bendjama a précisé que cette décision « ouvre la voie à un nouveau chapitre pour le Liban et le Moyen-Orient », ajoutant que sa mise en œuvre « doit être globale et non sélective, et couvrir l’ensemble des engagements », y compris ceux que l’entité sioniste continue d’ignorer.

M. Bendjama a évoqué, dans son intervention, le rôle et les missions confiés à la « Finul », précisant que cette mission « demeure essentielle pour garantir la stabilité au Liban et dans la région, d’autant plus qu’elle a joué un rôle central dans la réduction des tensions, la prévention de mauvaises interprétations et le soutien au cessez-le-feu, en contribuant à la stabilité régionale », a-t-il dit. Et d’ajouter que « son rôle a également été crucial pour permettre le déploiement de l’Armée libanaise dans le sud », saluant à ce propos « l’engagement des autorités libanaises à honorer leurs obligations et à exercer leur pleine souveraineté sur l’ensemble des territoires libanais ».

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies a rappelé que la Finul, créée en 1978, avait pour mission de surveiller et de vérifier le retrait de l’entité sioniste du Liban, de rétablir la paix et la sécurité internationales et d’aider le Gouvernement libanais à étendre son autorité sur l’ensemble du territoire national, des objectifs qui restent au cœur de son mandat, a-t-il soutenu. S’interrogeant si la Finul avait rempli entièrement son mandat, M. Bendjama a répondu: « Il est clair que la réponse est non, car des territoires libanais demeurent sous occupation sioniste », appelant à ce titre la communauté internationale à poursuivre son soutien au Liban afin qu’il jouisse de stabilité et de prospérité. « Sans mettre fin à l’occupation sioniste des territoires arabes, la paix et la stabilité dans la région resteront hors de portée », a-t-il mis en garde (APS)

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