L’Algérie réagit à la tentative du Maroc d’exporter sa crise

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01.10.2025. En proie à un mouvement de contestation sociale de grande ampleur, le Maroc n’a pas trouvé mieux pour détourner l’attention internationale de sa crise interne que de cherche rà exporter son instabilité vers son voisin algérien. En effet, les appels à manifester en Algérie, annoncés pour le vendredi 3 octobre par un collectif se présentant sous l’appellation « GenZ 213 » ont été largement amplifiés par certains médias marocains ainsi que par le collectif « GenZ 212 » et sont appelés à connaître le même échec que les précédents appels visant à déstabiliser l’Algérie.

Dans une dépêche de l’agence gouvernementale de presse, l’Algérie a réagi à la tentative marocaine d’exporter ses problèmes intérieurs vers l’Algérie. En effet, le Maroc traverse depuis plusieurs jours une crise sociale profonde. Les manifestations de jeunes, l’aggravation de la pauvreté et la contestation des choix politiques en témoignent chaque semaine. Dans plusieurs villes, les protestataires scandent des slogans qui traduisent un malaise généralisé: « Pas de Coupe du Monde sans hôpitaux ! », « Du pain, pas des stades! », « Justice sociale avant le football ! », « L’école et la santé pour nos enfants, pas des milliards pour la FIFA ! ». Mais au lieu de s’atteler à régler ses problèmes sociaux et à répondre aux revendications légitimes de la jeunesse marocaine, le régime du Makhzen cherche à détourner l’attention de l’opinion internationale de la situation marocaine en prétendant que la contestation sociale n’est pas un phénomène strictement marocain mais touche également les autres pays maghrébins et tout particulièrement l’Algérie.

 » Plutôt que d’assumer ces difficultés structurelles, certains relais médiatiques du royaume préfèrent détourner l’attention en projetant cette instabilité vers l’Algérie. En amplifiant artificiellement des appels sans enracinement réel, ils veulent faire croire qu’un même scénario pourrait se reproduire à Alger » souligne la dépêche de l’APS. Bien entendu, la comparaison est trompeuse. Contrairement à son voisin, l’Algérie repose sur un modèle d’Etat social qui, malgré les défis, continue d’assurer des filets de protection solides: subventions généralisées, aides aux familles, accès gratuit aux soins et à l’éducation. Ces mécanismes constituent un socle de justice sociale qui protège les couches les plus vulnérables et réduit la précarité. L’Algérie est classée parmi les pays les plus avancés du continent en matière de développement humain. La récente rentrée scolaire a vu plus de 12 millions d’élèves rejoindre les bancs de l’école, bénéficiant d’une cantine obligatoire et gratuite pour tous les enfants, mais aussi de manuels scolaires distribués gratuitement, symbole d’une politique de redistribution équitable.

L’Algérie a également engagé une politique ambitieuse en faveur de l’innovation et des start-up. Avec la création d’un fonds national dédié au financement des start-up et des projets innovants, l’ouverture de plusieurs incubateurs et la mise en place de mesures fiscales incitatives, de nombreux jeunes talents trouvent désormais un espace pour développer leurs idées et contribuer à la diversification de l’économie.  Le système de santé, quant à lui, reste entièrement gratuit et universel, avec un réseau hospitalier en expansion, la construction de nouvelles infrastructures modernes et la prise en charge intégrale de pathologies lourdes. A cela s’ajoutent des programmes de logement social ambitieux, qui ont permis à des millions de familles d’accéder à un toit décent, consolidant ainsi la stabilité sociale. « L’Etat social algérien constitue un rempart concret contre la marginalisation et la pauvreté, et un gage de cohésion nationale » souligne la dépêche de l’APS.

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