Bedoui plaide pour le développement des zones frontalières avec le Niger
Evoquant les relations bilatérales algéro-nigériennes, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Nourredine Bedoui, a indiqué que ces relations sont « stratégiques, importantes et historiques » et ont de tous temps fait face aux « parties malintentionnées qui mettent en doute leur crédibilité », soulignant que « leurs tentatives seront toujours vouées à l’échec » et que l’Algérie « restera toujours fidèle aux valeurs de solidarité et de coopération avec les frères nigériens ». La tenue de la 6ème session du Comité bilatéral frontalier « coïncide avec la poursuite de la dégradation de la situation sécuritaire dans l’ensemble de la région du Sahel, ce qui requiert l’intensification de la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel dans le cadre du Comité d`état-major opérationnel conjoint (CEMOC) ». L’Algérie accorde « un intérêt particulier » à la sécurité et au développement des régions frontalières communes, a ajouté M.Bedoui.
Le ministre algérien a précisé que « le renforcement de la coopération frontalière constitue le moyen le plus efficace pour relever le double défi de « la sécurité » et du « développement ». M. Bedoui a mis l’accent sur l’importance de « diriger le soutien du développement économique des zones frontalières vers la structuration de leurs potentialités de développement internes », saluant « l’attention particulière » accordée à ces zones par le président de la République et le Gouvernement qui « s’emploient activement à mettre en place un plan d’action pour leur développement et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants tout en veillant à traiter les dysfonctionnement régionaux ».
Evoquant la 6e session du comité bilatéral frontalier, M. Bedoui a souligné que cette dernière « se veut une occasion opportune afin de procéder à une évaluation globale du progrès réalisé dans l’exécution des recommandations adoptées lors de la session précédente et d’élargir les perspectives de la coopération frontalière », invitant les experts des deux délégations « à examiner les obstacles qui entravent ce qui a déjà été décidé et à mettre en place un plan d’action constructif, clair et réalisable visant la sécurisation et le développement de la zone frontalière commune ». Il a fait état, en outre, de la création de deux groupes de travail lors de cette session dont le premier sera chargé des questions sécuritaires et qui sera présidé par le wali de Tamanrasset tandis que le deuxième soumettra des propositions pratiques sur les questions relatives au développement au niveau de la bande frontalière.