Biden évoque des progrès en vue d’arriver à une « trêve humanitaire » limitée dans la bande de Gaza

05.11.2023. Les exploits de la résistance palestinienne qui fait payer tr§s cher à l’armée d’occupation israélienne ses incursions terrestres dans la bande de Gaza, l’accroissement de la pression populaire en faveur de l’arrêt de la guerre dans le monde y compris aux Etats-Unis et en Europe suite aux massacres et autres crimes de guerre commis par l’aviation israélienne, sont en train de faire évoluer progressivement la donne diplomatique.

Les médias américains ont indiqué que président américain Joe Biden a fait état de progrès dans l’obtention de la « trêve humanitaire » réclamée par Washington dans les combats entre Israël et le Hamas à Gaza. Interrogé sur l’existence de progrès à ce sujet, Joe Biden a répondu « oui », à sa sortie d’une église du Delaware, levant le pouce, avant de monter dans son véhicule.

A l’occasion de la visite du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken en Israël et en Jordanie, des sources américaines ont fait savoir que Washington, tout en réaffirmant son soutien à l’Etat d’Israël, a commencé à faire pression sur le gouvernement de Netanyahu en vue d’accepter une « trêve » ou une « pause » humanitaire limitée qui permettrait d’évacuer des « otages » et des blessés via le poste frontalier de Rafah.

Dès que les Etats-unis ont commencé à réclamer une « trêve humanitaire », la France, qui a appelé au début de la guerre à étendre la coalition internationale antiterroriste au Hamas, a changé de position en feignant de s’intéresser au sort des civils palestiniens. « Une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue est absolument nécessaire et doit pouvoir mener à un cessez-le-feu », a déclaré la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, à l’issue d’une rencontre à Doha avec son homologue qatari. Ce n’est pas un hasard si la ministre française des affaires étrangères a fait cette déclaration à Doha. La diplomatie française, c’est aussi du business. Il faut bien que la France cherche à sauver ses parts de marché dans les pays arabes. (Algérie solidaire)