Conseil de sécurité : Le représentant de l’Algérie appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban

11.10.2024. Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama a plaidé, jeudi soir, pour un cessez-le feu « immédiat » à Gaza et au Liban, soulignant la nécessité de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité.

« La première étape pour parvenir à un calme global dans la région est un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban », a-t-il déclaré devant les membres du Conseil de sécurité, réunis pour débattre de la situation au Liban. Il a réaffirmé, à ce titre, que l’Algérie considère que « la seule voie pour assurer la stabilité au Liban et la paix dans la région est la mise en œuvre intégrale et immédiate de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ». Cela, a-t-il poursuivi, « comprend le déploiement de l’armée libanaise sur tout le territoire libanais à l’intérieur des frontières internationalement reconnues » et « le retrait complet » des forces sionistes des terres libanaises. Rappelant que l’Algérie a déjà averti que les actions militaires de la puissance occupante sioniste ne se limiteront pas à Gaza et à la Cisjordanie, M. Bendjama a affirmé, une nouvelle fois, que « l’agression ne s’arrêtera pas au Liban ».

Selon l’ambassadeur Amar Bendjama, « la menace réelle et persistante pour le Moyen-Orient est et restera l’occupation continue des terres arabes, en Palestine, au Liban et en Syrie », par les forces sionistes. Il a estimé, à ce titre, que « ne pas s’attaquer à cette cause profonde et se concentrer uniquement sur les symptômes ne fera que garantir que la tragédie se répétera ». « L’occupation doit cesser maintenant avant que nous ne soyons à nouveau confrontés à une catastrophe irréversible », a-t-il plaidé. Soulignant « la détérioration alarmante » de la situation au Liban et « l’escalade dangereuse » qui met gravement en danger la vie des civils et des soldats de la paix de l’ONU, l’ambassadeur Bendjama a mis en garde contre la passivité du Conseil de sécurité.

« La persistance de cette invasion et la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban sans réaction sérieuse du Conseil de Sécurité », ne feront qu’enhardir l’entité sioniste et encourager davantage de « violations du droit international et une instabilité plus grande encore dans toute la région », a-t-il souligné. Il a ajouté que tant que l’entité sioniste continue de « bénéficier de l’impunité de la part du Conseil, elle perpétuera le cycle de la violence, en employant les mêmes tactiques flagrantes de destruction massive et en ciblant des vies civiles innocentes ». Il s’est interrogé, à ce titre, « quand ce Conseil assumera-t-il ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales ? Quand ce Conseil imposera-t-il des sanctions » aux autorités sionistes pour « les atrocités et les violations qu’elles commettent ? « . L’ambassadeur Bendjama a salué, à l’occasion, « le rôle central » de la FINUL dans la sauvegarde de la stabilité régionale, exprimant sa « profonde préoccupation » face à l’établissement, par les forces d’occupation sionistes, d’une zone de rassemblement adjacente à la position de la FINUL, dans la ville de Maroun al-Ras.  » (APS)

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