Deux projets agricoles prometteurs dans la wilaya d’Adrar
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a présenté le projet « Ennahda », en phase de concrétisation dans la région de Mguiden dans la wilaya déléguée de Timimoune (Adrar), comme un projet « modèle » en matière d’investissement agricole moderne et prometteur. Inspectant ce projet structurant en phase de réalisation sur une superficie de 30.000 hectares au niveau du périmètre de Mguiden (500 km Nord d’Adrar), dans le cadre de l’investissement privé, le ministre a indiqué que « cette initiative courageuse reflète la forte volonté des investisseurs algériens à relever le challenge du développement agricole en zones sahariennes et à contribuer sérieusement à promouvoir la production agricole nationale ».
M. Bouazgui a fait l’annonce d’un projet similaire devant être concrétisé dans la wilaya d’Adrar et qui, a-t-il dit, sera « un autre exemple d’investissement agricole contribuant directement à l’autosuffisance, au renforcement de la sécurité alimentaire du pays et à la réduction de la facture des importations ». Concernant le projet de Mguiden, pour lequel un important financement de plus de 21 milliards DA est consacré, sa concrétisation, actuellement à 70% d’avancement, se déroule en trois phases devant être parachevées avant la fin de l’année en cours, selon sa fiche technique. Il générera plus de 300 emplois englobant des ingénieurs, des techniciens, ainsi que des travailleurs permanents et saisonniers.
Le projet recourra pour son irrigation aux nappes hydriques souterraines, sur la base d’une étude technique qui a prévu la réalisation de 300 forages, de cinq (5) grands bassins de stockage d’eau d’une capacité de mobilisation d’un million de m3 alimentant 450 pivots d’irrigation, en plus d’un réseau d’irrigation au goutte-à-goutte sur une superficie de 10.000 hectares, selon les indications fournies. La superficie globale du projet, scindée en huit (8) lots, sera consacrée à différents genres de cultures, dont 50% au blé dur, 26% à la maïsiculture, 8% au soja, et d’autres surfaces dédiées à la phoeniciculture et les cultures maraichères, selon le plan de production agricole du projet. Il sera d’abord procédé aux cultures céréalières sur 10.000 hectares dès octobre prochain, d’après les responsables du projet (APS)