Enfin la nomination d’un jeune général universitaire à la tête de la Sécurité Extérieure !
26.09.2024. La nomination d’un jeune général à la tête de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE) a agréablement surpris l’opinion publique algérienne qui commence à espérer qu’un tel geste sera suivi bientôt d’autres similaires dans le cadre du rajeunissement et de la modernisation des différents corps constitués de l’Etat algérien.
Par Mohamed Merabet
Le remplacement du général-major M’henna Djebbar, qui était âgé de 77 ans, par un jeune général de 47 ans à la tête de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE) a étonné plus d’un. A n’en pas douter, il s’agit d’une agréable surprise. Environ les deux tiers de la population algérienne sont constitués de jeunes de moins de trente ans alors que des postes sensibles au sommet du pouvoir continuent d’être monopolisés par des personnalités qui ont dépassé les 70 ans. La meilleure illustration en est l’âge du chef d’état-major de l’ANP, du chef de la garde républicaine et d’autres commandants des forces armées.
La nomination du général Fethi Moussaoui, né en 1977, à la tête de la DDSE est une première même si la tendance a déjà commencé avec la nomination en mars 2023, d’un jeune général à la tête de la Direction centrale de la Sécurité de l’armée (DCSA), le général Mahrez Djeribi, et d’un autre jeune général à la tête de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), en janvier 2024, le sulfureux général Abdelkader Haddad.
Mais l’hirondelle ne fait pas le printemps. Il ne suffit pas de nommer de jeunes généraux la tête des différents services de sécurité pour prétendre tourner la page d’un passé controversé et redonner aux institutions de l’Etat le crédit qui leur fait cruellement défaut. Encore faut-il qu’ils soient au-dessus de tout soupçon. La nomination d’un général aussi controversé qu’Abdelkader Haddad dit Nacer El Djen, à la tête de la DGSI, a choqué de nombreux Algériens qui lui reprochent de graves dépassements lorsqu’il officiait dans les années 90 au tristement célèbre centre Antar de la sécurité militaire.
La réputation de cet officier a sans doute souffert de la propagande intéressée des réseaux liés à la mouvance de l’ex-FIS mais dans un souci de protection des institutions à un moment où elles font face à des campagnes médiatiques malveillantes, n’aurait-il pas été plus sage de nommer à cette fonction une personnalité moins controversée ?
C’est la raison qui nous conduit à penser que la nomination du général Fethi Moussaoui est certainement la bienvenue non seulement en raison de son jeune âge mais aussi pour d’autres raisons plus essentielles. Le général Fethi Moussaoui a rejoint la Direction de la sécurité extérieure en 1999 c’est-à-dire à une date où l’Algérie a commencé à sortir d’une période marquée par la folie terroriste et son revers la lutte antiterroriste avec ses dépassements déplorables. A ce titre, le général Moussaoui, auquel il ne saurait lui être reproché un quelconque participation à des dépassements et autres abus de pouvoir, peut se présenter comme un responsable au-dessus des luttes internes qui ont jeté le discrédit sur les appareils d’Etat.
En outre, le général Moussaoui qui a été élevé dans un environnement familial cultivé (il est fils d’un vieux diplomate au passé nationaliste reconnu) peut également se prévaloir d’avoir travaillé très tôt sous la direction du regretté général-major Rachid Laalali dit Attafi, l’ancien patron de la DDSE et un des rares généraux irréprochables à ce poste. Enfin, le général Moussaoui a fait toute sa carrière au sein de la Sécurité Extérieure, son dernier poste avant sa promotion au grade de général a été chef du Bureau de sécurité à l’ambassade d’Algérie à Paris.
Le général Moussaoui peut d’autant mieux s’acquitter de sa nouvelle fonction qu’il appartient à cette génération d’officiers supérieurs qui ont une solide formation universitaire, ce qui pourrait l’aider dans le suivi de dossiers extérieurs sensibles dont la compréhension nécessite une maîtrise scientifique avérée. Il est également à espérer que sa nomination à la tête de la DDSE sera suivie de la promotion d’une jeune génération d’officiers dotés d’un solide bagage universitaire.
Mais le plus important reste à espérer que cette nomination ne sera pas un acte isolé mais qu’elle sera suivie d’autres nominations méritées à la tête des corps constitués de l’Etat pour donner enfin à ces derniers la crédibilité dont ils ont besoin pour assumer leurs missions légales au service de l’Algérie. Ces changements sont d’autant plus nécessaires et urgents à un moment où des défis immenses, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, demandent la mobilisation de toutes les compétences nationales, loin des pratiques claniques et clientélistes qui ont tellement nui au fonctionnement et à l’image de l’Etat algérien.
Nous nous excusons si le titre de l’article a pu vous induire en erreur. Pourtant le titre était sans ambiguïté « Enfin la nomination d’un jeune général universitaire à la tête de la Sécurité extérieure ! » L’article visait explicitement la DDSE; Tout le monde sait que depuis le temps où le général Toufik officiait à la tête de l’ex-DRS, tous les chefs de ce dernier n’étaient pas des lumières, à commencer par ses adjoints directs M’henna Djebbar et Abdelkader Aït Ouarab dit Hassan. Les deux seules exceptions étaient l’ancien patron de la DDSE, feu le général-major Rachid Laalali dit Attafi (et nous avons tenu à lui rendre l’hommage qu’il méritait) et l’ancien directeur de cabinet de l’ex-DRS, le général-major Mansour Benamara dit Hadj Redouane que nous aurions souhaiter voir comme Conseiller du président de la république pour les questions sécuritaires.
Le fait d’avoir rappelé la nécessité d’avoir à la tête des renseignements algériens de jeunes officiers universitaires et d’avoir exprimé notre satisfaction à l’annonce de la nomination du général Moussaoui à la tête de la DDSE ne signifie pas que nous ignorons le fait que vous avez raison de rappeler à savoir la présence au sein du commandement de l’ANP de hauts officiers formés dans de prestigieuses Ecoles internationales. Autant nous étions et sommes toujours fiers de ces Officiers supérieurs, autant nous étions révoltés de les voir sous la surveillance d’Officiers médiocres et choisis seulement en raison de leur servilité à l’égard de leur chef.
Loin de nous également l’idée de manquer de respect à nos Anciens comme vous semblez le croire à tort. Mais le respect à l’égard des Anciens ne doit pas nous faire oublier la nécessité de transmettre graduellement le flambeau à la jeune génération de colonels et de généraux qui ont fait des Ecoles d’état-major prestigieuses aussi bien en Algérie qu’à l’étranger que ce soit dans les pays de l’Est ou dans des pays occidentaux.
Avant de finir, sachez, cher compatriote, que dans ce domaine,et pour ne pas donner du grain à moudre aux ennemis de notre pays, nous nous astreignons souvent à une auto-censure douloureuse en espérant l’indulgente compréhension de nos fidèles lecteurs.
Salutations patriotiques,
Pour le Collectif Algérie solidaire
vos agents de renseignements ont raté plusieurs marches , ou pour être moins diplomatique ont occultés beaucoup de vérités Je ne suis ni general ,ni même militaire excepté durant mon service national . Je sais cependant que Le General de corps d’armée et actuel chef d’EM est le 1er officier à rentrer à l’Ecole miltaire ST CYR avec un Baccalauréat en poche! il ail a participé aux 2 guerres arabo-israeliennes de 1967 et 1973 entant qur chef de brigades de blindés.
Le Le Général Major Mahmoud LARABA a son Master : Ingénierie Et Maintenance (USA).
et a la License Flight Engineer . et lui aussi il a participé en qualité de pilote aux 2 guerres arabo-israéliennes de 1967 et 1973 . Le Général Major Mahfoud BENMEDDAH , Commandant des Forces Navales , il a obtenu des diplômes militaires, Ingénieur d’Etat en électromécanique à BAKOU ex URSS 1974-1979, Cours de Commandement et d’Etat-Major et Armement en Russie 1991, Cours Supérieurs d’Arme et Etudes Supérieurs de Guerre en Russie 1999. Son en tant que commandant d’unités navales et de directeur d’instituts qui ont formé l’une de meilleures Marines du monde vous pouvez le consulter sur les sites Web .
Tous les généraux actuels ont fait des supérieures et acquis une expérience qu’aucun diplôme ne peut donner . On ne change pas pour rajeunir , on change par nécessité de service ( maladie handicapante ). votre UNE est une INSULTE pour les anciens .