Finance islamique : la BNA autorisée à commercialiser neuf nouveaux produits
La Banque nationale d’Algérie (BNA) a obtenu jeudi l’autorisation de mettre sur le marché neuf (09) nouveaux produits relevant de la finance islamique, a indiqué jeudi la Banque d’Algérie dans un communiqué. « La Banque d’Algérie a autorisé ce jeudi la Banque nationale d’Algérie (BNA), première banque à avoir obtenu l’autorisation de mise sur le marché de produits bancaires relevant de la finance islamique, à mettre sur le marché neuf (09) nouveaux produits », fait savoir la même source.
Selon le communiqué, ces produits sont le compte chèque islamique, le compte courant islamique, le compte épargne islamique, le compte épargne islamique « jeunes », le compte d’investissement islamique non restreint, Mourabaha immobilier, Mourabaha équipement, Mourabaha automobile et Ijara. « Ces nouveaux produits qui seront mis sur le marché à partir de la semaine prochaine, sont de nature à fournir aux clients particuliers et opérateurs économiques, de nouveaux produits bancaires qui viendront en complément de la gamme des produits bancaires classiques déjà commercialisés », souligne la Banque d’Algérie.
Il y a deux semaines, dans une déclaration à la presse en marge de la réunion du Premier ministre avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques visant la mise en place d’une Commission de sauvegarde chargée d’évaluer les incidences causées par la pandémie du nouveau Coronavirus sur l’économie nationale, le ministre des finances, M. Benabderrahmane avait affirmé que la finance islamique est devenue une réalité depuis la promulgation par la Banque d’Algérie (BA) du règlement définissant les opérations y afférant et les règles de son exercice », précisant que « deux banques publiques vont offrir, d’ici le mois prochain, des produits de finance islamique conformes aux conditions stipulées ». Selon le ministre des Finances, la finance islamique devra attirer la liquidité financière thésaurisée ou celle circulant sur le marché parallèle, en sus de contribuer à l’allégement des incidences économiques causées par la pandémie du nouveau Coronavirus en l’Algérie.
S. Nasri