Finkielkraut chassé par des militants de « Nuit debout »

Le philosophe sioniste et islamophobe français Alain Finkielkraut a été chassé de la place de la République (Paris) par plusieurs dizaines de militants du mouvement « Nuit Debout ». L’Académicien français abonné aux chaînes de télé françaises dont la plupart sont sous contrôle des lobbies sionistes a été chassé sans ménagement mais sans violence physique par les jeunes militants qui ont interprété sa présence comme une provocation de plus. Sur une vidéo postée sur les réseaux sociaux), les «casse-toi», «facho» et insultes fusent. Le philosophe, accompagné de sa femme, se résigne à partir très vite, non sans perdre son calme. On l’entend crier «saloperies», «fascistes» et… « »gnagnagna », pauvre conne» à une jeune femme qui l’apostrophait. Une personne l’interpelle en lui demandant de «ne pas en rajouter», ce à quoi il répond : «Je me fais insulter, je peux répondre aussi. Je suis un être humain.»

Quelques minutes après son départ de la place, le philosophe s’est fondu en discours victimaire au site complotiste le Cercle des volontaires, en expliquant qu’il était venu «pour écouter» les revendications du mouvement Nuit debout. «J’ai été expulsé d’une place où doivent régner la démocratie et le pluralisme, donc cette démocratie c’est du bobard, ce pluralisme c’est un mensonge. » Sa femme n’hésite pas à rajouter une couche : «Il faut dire que s’il n’y avait pas de service d’ordre, tu te faisais lyncher » Pourtant, d’après un témoignage recueilli par Europe 1 dimanche, Alain Finkielkraut aurait assisté à l’Assemblée populaire avant d’être rejeté, un peu plus loin sur la place près de la statue par «un groupe de personnes « agressives »». Cette scène ne se serait donc pas déroulée dès son arrivée contrairement à ce qu’il veut laisser croire. La correspondante du quotidien Libération a noté que quelques personnes se sont efforcées de calmer la foule, en entourant l’intellectuel indésirable jusqu’à sa sortie de la place.

Cet incident a suscité comme on pouvait s’y attendre des réactions de la classe politique et médiatique française. Le pauvre philosophe, dont tous les discours sont des incitations à la méfiance et au rejet contre les musulmans de France et un appel au soutien de la politique criminelle de l’Etat colonialiste et raciste d’Israël, aurait été victime de la violence des militants de gauche. La journaliste et essayiste islamophobe Caroline Fourest a dénoncé des «pratiques de salauds».  Des voix à droite et à l’extrême droite ont profité de l’incident pour tenter de décrédibiliser le mouvement « Nuit debout », comme Eric Ciotti des Républicains ou encore Marion Maréchal-Le Pen du Front national. La sympathie dont bénéficie Alain Finkielkraut au sein d’une extrême-droite des plus islamophobes en dit long sur ses véritables positions intellectuelles et politiques.