Forum Indonésie-Afrique : L’Algérie plaide pour une redynamisation de la solidarité afro-asiatique
04.09.2024. Dans une allocution lue en son nom par le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté nationale à l’étranger du Conseil de la nation, Mohamed Amroune, lors des travaux du 1er Forum parlementaire Indonésie-Afrique, qui se tient à Bali sous le thème « Etablir un partenariat parlementaire entre l’Indonésie et l’Afrique au service du développement », le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a mis en avant l’importance de cet espace privilégié qui a vocation à consacrer la diplomatie parlementaire et à renforcer la coopération entre les deux parties au service d’un développement mutuellement bénéfique.
« Compte tenu de la situation erratique et tendue sur le plan international, ce 1er Forum parlementaire Indonésie-Afrique arrive à point nommé pour discuter des moyens de développer la coopération entre les deux parties et de trouver des solutions qui permettent de pallier l’échec du système de sécurité collective et de remédier à l’impuissance du multilatéralisme face à la prédominance de la logique du recours à la force et aux interventions militaires au détriment des solutions pacifiques et diplomatiques », a estimé le président du Conseil de la nation.
Dans ce contexte, M. Goudjil a mis la lumière sur le soutien apporté par l’Indonésie à la Révolution algérienne et les résultats de la Conférence de Bandung dans l’établissement des relations afro-asiatiques et la constitution du premier noyau du Mouvement des non-alignés (MNA), soulignant le poids politique, économique et géopolitique dont jouit l’Indonésie aux niveaux régional et mondial. Eu égard à l’importance des relations entre l’Indonésie et l’Afrique, M. Goudjil a estimé que « ce 1er Forum parlementaire Indonésie-Afrique contribuera à raviver leur histoire commune et jouera un rôle majeur dans la redynamisation de ces relations historiques, notamment en matière de développement socioéconomique ».
Et de rappeler que « l’Algérie ne cesse de plaider pour le renforcement de l’indépendance de la décision politique du continent africain à travers l’indépendance de la décision économique, de même qu’elle œuvre inlassablement à soutenir toutes les initiatives favorisant le renforcement de l’intégration économique et commerciale du continent, que ce soit au titre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) ou dans le cadre du libre-échange, sachant que l’Algérie a signé, en mars 2018, l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et les trois protocoles relatifs au commerce des biens, au commerce des service et au règlement des conflits, avant la ratification de l’accord portant création de cette zone de libre-échange (APS)