Hacène Kacimi : L’exfiltration de Bouraoui a été organisée par des réseaux subversifs à la solde de l’étranger
09.02.2023. L’exfiltration clandestine et illégale de la ressortissante algérienne Amira Bouraoui de la Tunisie vers la France a été organisée par des réseaux subversifs à la solde de l’étranger, a indiqué jeudi l’expert en questions géopolitiques, Hacene Kacimi, estimant que cela relevait d’une « affaire scandaleuse » qui remet en cause les règles et usages des relations internationales.
S’exprimant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, M. Kacimi a indiqué que « ce sont des réseaux subversifs à la solde de l’étranger qui ont organisé la fuite d’Amira Bouraoui de manière illégale », précisant que cet acte vise à « mettre en échec les procédures judiciaires qui sont en cours au niveau de la justice algérienne ». Il a soutenu que « l’exfiltration de cette ressortissante algérienne à partir de la Tunisie vers la France a été effectuée dans des conditions qui restent toujours à clarifier », ajoutant que cela « implique et prouve qu’elle a également été aidée et financée à partir d’Alger ».
« C’est une affaire scandaleuse qui remet en cause les règles et usages des relations internationales », a souligné M. Kacimi, estimant que « nous sommes en présence d’une véritable légion étrangère qui est en train d’agir pour le compte d’un Etat étranger ». Pour cet expert, « le statut de réfugiée, accordé de manière complaisante à Amira Bouraoui par la France, relève de l’hostilité », expliquant que « lorsque l’on soutient des personnages ayant fui l’Algérie de manière illégale et se sont installés sur le territoire français et à qui l’on a accordé le statut de réfugié de manière complaisante, ceci relève de l’hostilité ».
Dans ce sillage, M. Kacimi a mentionné « le retour des hostilités colonialistes à l’encontre de l’Algérie, faisant observer qu’il y a « des lobbys de colons qui croient encore en le retour de l’Algérie française ». « Ces lobbys n’ont pas compris que l’Algérie actuelle n’est pas celle des années 1980 ou 1990 où il y avait des colons de la légion étrangère qui ont infiltré nos institutions et ont durement travaillé pour nous affaiblir », a-t-il soutenu (APS)