Kobler salue le rôle de l’Algérie dans le règlement de la crise libyenne
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler, a salué « le rôle actif, constructif et très fort » de l’Algérie en faveur du règlement de la crise libyenne à travers les négociations, affirmant qu’il émanait de l’attachement de l’Algérie à la stabilité d’une région vitale pour elle et à sa protection contre la menace du terrorisme international et du crime organisé ». Le responsable onusien a souligné l’impératif de profiter de l’expérience algérienne dans le domaine de la réconciliation nationale entre Libyens, ce qui « leur permettra d’aspirer à un avenir meilleur », soulignant que pour « ce faire tous les Libyens doivent prendre conscience des enjeux futurs et non pas l’élite seulement ».
M. Kobler a mis en avant « le rôle important » des pays du voisinage dans le règlement de la crise libyenne, avec la participation de la communauté internationale, indiquant qu’il existait un consensus au niveau international sur la nécessité de parvenir à des solutions pacifiques de la crise libyenne, ce qui inclue l’Union africaine (UA), la Ligue arabe, l’Union européenne (UE) et l’ONU. Il s’agit d’apporter aide et soutien aux institutions libyennes à la demande des Libyens eux-mêmes, loin de toute ingérence dans les affaires souveraines de ce pays, a-t-il précisé
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler a souligné, dimanche, que la lutte antiterroriste et contre l’émigration clandestine figurait parmi « les principaux défis auxquels fait face le gouvernement libyen », insistant sur l’importance du soutien international aux efforts des institutions libyennes. « Le premier défi que doit relever la communauté internationale et le gouvernement libyen concerne la lutte antiterroriste », a précisé M. Kobler, saluant les réalisations accomplies par l’armée libyenne contre le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (EI, Daech) sur plusieurs axes. Le second défi consiste dans la lutte contre l’immigration clandestine puisque 100.000 migrants clandestins étaient arrivés en Italie en provenance de plusieurs pays africains via les terres libyennes selon le représentant onusien. Les questions humanitaires constituent « un autre défi » pour le gouvernement libyen et la communauté internationale « d’autant que les conditions sont défavorables dans les établissements hospitaliers libyens où il y a un manque de ressources pharmaceutiques », a ajouté M. Kobler.