La Conférence africaine des start-up souligne l’importance de l’action commune pour la transformation numérique

15.12.2024. Des ministres et responsables africains ont souligné, lors du Sommet ministériel sur les start-up organisé à Alger du 5 au 7 décembre l’importance de la coordination et de l’action commune pour accélérer la transformation numérique en Afrique, mettant en avant les efforts de l’Algérie pour parachever la libération et la renaissance du continent.

Dans ce contexte, le ministre d’Etat à l’Innovation et à la Technologie de l’Ethiopie, M. Bayissa Bedada, a souligné l’importance de cette conférence continentale « exceptionnelle », saluant la contribution de l’Algérie à la dynamisation de la coopération africaine dans divers domaines. Cette conférence continentale reflète « les aspirations de l’Afrique en matière d’innovation et de transformation numérique », a-t-il affirmé, mettant en avant l’importance de la synergie pour accélérer le passage vers l’économie de la connaissance dans la région.

De son côté, le ministre tunisien des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, a, quant à lui, relevé la convergence de vues entre l’Algérie et la Tunisie sur les moyens de développer les start-up et d’encourager l’emploi de l’intelligence artificielle dans différents domaines. Le développement des start-up « ne saurait se réaliser qu’à travers le renforcement des jeunes ressources humaines et la mise en place de cadres juridiques adaptés », a relevé le ministre tunisien, rappelant que la ressource humaine était le capital des pays africains. Pour sa part, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique de la République du Congo, Léon Juste Ibombo, a estimé que la conférence permettait aux participants de joindre leurs efforts et de partager leurs idées, notamment dans le contexte actuel où il est essentiel que l’Afrique parle d’une seule voix, a-t-il dit, soulignant l’importance de cet événement et de ses conclusions pour « imprimer une nouvelle dynamique africaine ».

Le ministre des Affaires économiques et financières de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Mouloud Mohamed Fadel s’est réjoui de sa participation à ce sommet et a déclaré à cette occasion : « La cause sahraouie est un projet d’Etat indépendant et, par conséquent, le peuple sahraoui s’intéresse à l’emploi de la technologie au service de son projet futur, d’autant que toutes les institutions sahraouies et toutes les initiatives économiques du pays entendent recourir à l’Intelligence artificielle dans l’administration, la gestion des affaires des réfugiés, l’éducation et la santé », a-t-il soutenu. En marge des travaux de la conférence, les porteurs de projets innovants et les start-up ont exposé leurs produits et innovations et d’échanger avec leurs homologues africains participant à cet événement en vue d’établir des relations d’affaires et des partenariats (APS)

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