La résistance palestinienne a fait face à trois incursions terrestres soutenues par les chars, l’artillerie et l’aviation

28.10.2023. La résistance palestinienne a fait face courageusement, dans la nuit de vendredi à samedi, à plusieurs incursions terrestres des forces spéciales de l’occupant israélien, soutenues par des chars et un bombardement intensif de l’aviation et de l’artillerie sur trois points distincts de la bande de Gaza. Les forces de l’occupant ont du se replier face à la détermination des combattants palestiniens armés de missiles antichar Kornet.

« Nous faisons face à des incursions israéliennes au sol à Beit Hanoun (nord) et al-Boureij (centre). De violents combats sont en cours », a affirmé la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, vendredi soir dans un communiqué. Un porte-parole de l’armée israélienne a confirmé que les forces israéliennes opéraient « à l’intérieur de la bande de Gaza comme elles l’ont fait » en conduisant une incursion la nuit précédente.

Vendredi soir, le ciel au-dessus de la bande de Gaza, où vivent quelque 2,4 millions d’habitants privés de tout, était rouge et orange, embrasé par les explosions et les couleurs des incendies déclenchés par les frappes. Ces frappes, que l’armée israélienne a annoncé vendredi avoir intensifiées « d’une manière très significative », ont atteint une ampleur inédite depuis le début de la guerre. Aucun bilan n’a été communiqué mais des sources médicales dans le territoire palestinien ont dit craindre un grand nombre de victimes et des dégâts important à la suite de ces bombardements. L’ONU a également dit craindre une « avalanche de souffrances humaines » dans le territoire palestinien assiégé.

Dans le même temps, les communications et internet ont été coupés à Gaza. Ce territoire soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans, est placé depuis le 9 octobre en état de « siège total » par Israël, qui y a coupé l’eau, l’électricité et l’approvisionnement en nourriture. Le Croissant Rouge palestinien et plusieurs agences de l’ONU, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont dit avoir perdu contact avec leurs équipes à Gaza. « Cette coupure de l’information risque de servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l’impunité des violations des droits humains », a averti une responsable de l’organisation Human Rights Watch (HRW), Deborah Brown. Dans un communiqué, elle a aussi déploré que la coupure « empêche les habitants de Gaza de communiquer avec leurs proches et d’accéder à des services médicaux vitaux » (Agences, Algérie solidaire))