La résistance palestinienne met fin à la carrière du chef de la 401e brigade blindée de l’armée d’occupation
21.10.2024. Quelques jours à peine après la mort au combat du chef du Hamas, Yahya Sinouar, la résistance palestinienne vient de prouver qu’elle est toujours vivante, en multipliant ses embuscades contre les forces d’occupation. A Jabalia, au nord de la bande de Gaza, le commandant de la 401e brigade blindée, le colonel Ehsan Daqsa, a été tué dans une embuscade.
Le commandant de la 401e brigade du Corps Blindé Mécanisé de l’armée israélienne, le colonel Ehsan Daqsa, a été tué au cours de combats dans le nord de la bande de Gaza dans la journée de dimanche, a annoncé le porte-parole de l’armée d’occupation israélienne. Daqsa serait sorti de son char en compagnie d’autres officiers supérieurs qui étaient dans un autre char en vue d’inspecter les lieux et c’est à ce moment que les combattants palestiniens ont fait exploser leurs engins fabriqués à partir de missiles et obus israéliens qui n’avaient pas explosé. Daqsa a été tué sur le coup, le commandant du 52ème bataillon a été grièvement blessé tandis que les deux autres officiers supérieurs ont été légèrement touchés. Daqsa est l’un des officiers les plus gradés à avoir été tué dans les combats à Gaza. Au total, six colonels de l’armée d’occupation ont été tués dans des combats, dont quatre lors de l’assaut du 7 octobre.
Daqsa, 41 ans, est originaire de la ville druze de Daliyat al-Karmel. Il avait pris le commandement de la 401e brigade en juin dernier. Daqsa avait été décoré d’une citation du chef du commandement du Nord pour avoir sauvé des parachutistes blessés lors de la bataille d’Ayta ash-Shab, en 2006, pendant la Deuxième guerre du Liban. La mort du commandant de la 401e brigade blindée est une grande perte pour l’armée d’occupation. Le président israélien, Isaac Herzog, a déclaré : « Avec tout Israël, j’ai reçu avec tristesse et douleur l’amère nouvelle de la mort du commandant de la 401e brigade ». Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a fait l’éloge du colonel Daqsa, comme « un commandant audacieux qui a contribué par son énergie à la sécurité de l’État ». « J’ai rencontré Ehsan alors qu’il dirigeait ses soldats dans leur mission de démantèlement de la Brigade Rafah du Hamas – dans cette mission aussi, il a fait preuve de créativité et d’agressivité ».
Ce que les dirigeants et les médias israéliens n’ont pas dit c’est que le colonel Daqsa n’a pas fait ses preuves militaires dans des combats contre une armée régulière. Il a eu ses galons dans des opérations lâches et criminelles contre des cibles civiles tant en Liban qu’à Gaza et qu’il était à la tête d’une brigade qui a été derrière de nombreux massacres à Gaza, y compris des massacres qui ont visé des hôpitaux sans défense. (Algérie solidaire)
