L’Algérie appelle le Conseil de sécurité à agir immédiatement pour mettre fin à la famine qui frappe Gaza

31.08.2025. Le Conseil de sécurité doit agir immédiatement pour mettre fin à la famine qui frappe, désormais officiellement, la bande de Gaza, soumise à une sauvage agression sioniste et un blocus étouffant, a affirmé, mercredi dernier à New York, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama.

Le Conseil de sécurité « doit agir pour imposer un cessez-le-feu afin de protéger et sauver des vies innocentes. Il doit agir pour garantir l’accès de l’aide humanitaire (à Ghaza) sans entraves, pour nourrir ceux qui ont faim et mettre un terme à la famine », a déclaré M. Bendjama, lors de son intervention à une réunion du Conseil de sécurité consacrée à « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». « Echouer (à stopper la famine) c’est être complice, attendre c’est accepter la honte. Arrêter un génocide n’est pas une option, c’est une obligation », a-t-il martelé. Le diplomate a soutenu que la famine, déclarée officiellement par l’ONU à Gaza, ne pouvait plus être cachée derrière des statistiques manipulées ou des déclarations fallacieuses.

Il a également estimé que la solution ne pouvait se limiter à larguer des produits alimentaires pour « calmer sa conscience », signalant que si l’entité sioniste avait respecté l’accord de cessez-le-feu, les choses n’en seraient pas au point où elles sont aujourd’hui. « Nous avons appelé, nous appelons et nous continuerons à appeler à imposer un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent », a-t-il assuré en évoquant la position de l’Algérie. Il a tenu à signaler que « l’agonie » que connaît aujourd’hui la bande de Gaza était le résultat direct de la politique sioniste basée sur « l’assassinat, la destruction et l’annihilation ».

Le diplomate algérien a fait le lien direct entre, d’un côté, le génocide et la famine dont est victime la population de Gaza et, de l’autre, les assassinats ciblant les journalistes, l’objectif étant d’empêcher la vérité d’éclater au grand jour. « C’est pour cette raison que les journalistes sont interdits d’accès à Gaza et c’est pour cela que les journalistes palestiniens sont ciblés et assassinés », a-t-il dénoncé. Le représentant de l’Algérie a critiqué l’inertie du Conseil de sécurité face au génocide et à la famine à Gaza. « Est-ce que ce conseil continuera à être un théâtre des lamentations ? s’est-il demandé. Ses murs rendant les échos aux discours sans fins (des intervenants) au moment où Ghaza brûle à cause de l’absence d’action. Ce conseil doit agir par devoir moral et légal. Il doit agir pour imposer un cessez-le-feu afin de protéger et sauver des vies innocentes » (APS)

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