L’Algérie exportera l’essence dès 2022 vers les marchés africain et européen
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’Algérie, pays pétrolier, continue à débourser 2 milliards de dollars par an dans l’importation de l’essence et ce, à cause du retard pris dans l’installation de raffineries sur son territoire. Les choses semblent évoluer positivement puisque les projets en cours vont permettre à l’Algérie de corriger cette anomalie. Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé dimanche en fin d’après-midi à Skikda que « l’Algérie exportera l’essence vers les marchés d’Afrique et d’Europe dès 2022″.
Au cours de sa visite de travail dans cette wilaya, le ministre a souligné qu’ »avec l’avènement de 2022, l’Algérie parviendra à l’autosuffisance en cette matière par la production de 15 millions tonnes qui correspondent à la qualité annuellement consommée par le pays ». M. Guitouni a souligné que l’Algérie importe actuellement pour 2 milliards dollars pour couvrir le déficit en ce domaine, assurant que la mise en service, dans un mois, de la raffinerie de Sidi Rezine (Alger) qui s’ajoutera à celles de Skikda et Arzew portera la production nationale de carburants à 13 millions tonnes.
Le ministre a aussi annoncé le lancement prochainement de la réalisation des raffineries de Hassi Messaoud (Ouargla) et Tiaret appelées à couvrir le déficit du marché national en essence et exporter l’excédent dès 2022 vers les marchés européens et africains (APS, Algérie solidaire)