L’Algérie plaide pour une meilleure coordination dans la question migratoire
Le président de la Commission des affaires étrangères au Conseil de la nation, Omar Dadi Adoune, a affirmé mardi depuis la Turquie, que la question de la migration et des migrants nécessitait « une intensification des efforts et une coordination renforcée entre tous les acteurs », rappelant l’engagement de l’Algérie dans le traitement des causes de ce phénomène.
Lors de sa participation à la Conférence internationale sur la migration, le sénateur a expliqué que le traitement de ce phénomène « requiert de nous tous une intensification des efforts et une coordination renforcée afin de mettre en œuvre des politiques efficientes selon des approches réelles liées non seulement à la protection et à l’intégration, mais aussi à l’élimination radicale des raisons de migration sous toute ses formes ». A ce propos, l’Algérie « s’est engagée à la question de la migration de manière légale et humaine tout en lui accordant une importance majeure.
L’Algérie a également ratifié en toute responsabilité les traités et accords pertinents et a adhéré à plusieurs mécanismes juridiques régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme, à la lutte contre la traite des êtres humains et à la protection des travailleurs migrants ». Et d’ajouter que l’Algérie « a accueilli des milliers de migrants et leur a fourni des moyens d’intégration et un niveau de vie décent, parallèlement à la prise des mesures juridiques et pratiques nécessaires pour faire face au phénomène de la migration clandestine, en particulier à la migration liée à l’insécurité résultant des conflits, de la violence, du terrorisme et de la criminalité organisée ».
A l’issue de son intervention, le sénateur algérien a rappelé que « la voie de développement constitue une priorité nationale dans l’Algérie nouvelle, d’autant que le développement durable équilibré assure de nombreuses solutions à un certain nombre de problèmes, y compris la question de la migration et contribue à l’instauration de la stabilité, de la paix et de la sécurité régionale et internationale » (APS)