L’Algérie soutient le processus onusien de sortie de crise en Libye

L’Algérie continuera à soutenir le processus onusien de sortie de crise en Libye, a affirmé samedi à Rome, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats Arabes, Abdelkader Messahel, relevant « l’urgence » de mettre en place un gouvernement libyen d’union nationale. « L’Algérie a soutenu et continuera à soutenir le processus onusien de sortie de crise en Libye », a indiqué M. Messahel dans une allocution prononcée à la Conférence sur les Dialogues méditerranées, dont les travaux se déroulent à Rome du 10 au 12 décembre. Cette solution politique devra s’articuler autour de l’urgente mise en place d’un gouvernement d’union nationale représentatif de tout le peuple libyen et de la signature rapide de l’accord politique qui a reçu le soutien du peuple libyen et l’adhésion de la grande partie des acteurs politiques de ce pays », a-t-il expliqué.

M. Messahel a relevé, dans ce sens, qu' »au moment où la communauté internationale réalise l’ampleur du drame qui se déroule en Libye et accélère ses efforts pour le règlement définitif et durable de cette crise, il est essentiel que les Libyens s’approprient ce processus et se mobilisent, en plaçant l’intérêt suprême de leur pays, au dessus de toute considération qu’elle soit individuelle ou partisane en répondant collectivement enfin aux aspirations légitimes de ce peuple de vivre en paix et en sécurité et éloigner définitivement le spectre de la division, de la partition et du chaos généralisé ». « Les Libyens, à travers l’histoire et les épreuves endurées, ont toujours démontré leur capacité à transcender toute sorte de difficultés et à faire face aux défis auxquels leur nation a été confrontée », a souligné Messahel. Il a indiqué, à cet effet, que « tout au long du processus qui a été mené par les Nations unies, les acteurs libyens qui y ont pris part ont fait preuve de patience et d’écoute pour mettre fin à cette crise qui affecte leur pays ».

M. Messahel a soutenu qu' »aujourd’hui, au moment du parachèvement de ce processus patiemment négocié, le consensus entre toutes les parties libyennes, à l’exception des groupes terroristes, autour de la solution politique proposée est primordiale, en ce sens qu’il est le seul garant pour préserver la paix, la sécurité et la stabilité ». Pour le ministre, « il est évident qu’en ce moment difficile et crucial, le peuple libyen qui aspire au retour à la paix, à la concorde et à la réconciliation nationale, ne saurait tolérer ou accepter toute entrave à ces efforts et à l’aboutissement de ce processus » (APS)