Le chef d’état-major de l’ANP appelle à la vigilance face aux plans ourdis contre l’Algérie
Dans un message adressé aux éléments de l’ANP à l’occasion de la célébration du double anniversaire commémorant les offensives du Nord Constantinois et la tenue du Congrès de la Soummam (20 août 1955-1956), le Général de corps d’Armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP, a appelé à « faire preuve de davantage de prudence et de vigilance pour contrecarrer tous les plans sordides qui se trament contre notre pays », soulignant que les feux qui ont ravagé dernièrement plusieurs régions du pays « ne constituent qu’un petit échantillon de ce vaste complot presque parfait ».
« Nous n’avons eu de cesse de mettre en garde contre ce complot et avions réalisé, très tôt, ses motivations et ses proportions, c’est pourquoi nous sommes déterminés à le déjouer, peu importent les efforts et les sacrifices, avec le soutien de notre vaillant peuple qui s’est illustré par les plus belles images de solidarité et de fraternité durant cette tragédie et n’a pas cédé aux discours empoisonnés », a soutenu le Chef d’Etat-major de l’ANP Saïd Chanegriha. Le Général de corps d’Armée a mis en avant « sa détermination immuable à poursuivre la marche du développement et de la modernisation de l’ANP et la promotion de ses capacités de défense pour mieux préserver la souveraineté, la fierté, la stabilité et le progrès de l’Algérie, en concrétisation des aspirations de notre peuple fidèle aux principes et aux valeurs de nos aïeux ».
Pour rappel, l’armée nationale populaire a perdu 27 de ses éléments dans la lutte contre les incendies qui ont ravagé ces derniers jours plusieurs wilayas au centre et à l’est du pays, plus particulièrement les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa. L’ANP qui constitue selon la plupart des spécialistes la colonne vertébrale de l’Etat-nation algérien, est la cible d’une vaste campagne de désinformation et de déstabilisation fomentée par un courant minoritaire à l’intérieur du pays. Même si les médias publics et privés algériens insistent sur le MAK et le mouvement Rachad, ce courant, issu de la mouvance berbériste et de la mouvance islamiste, est en fait beaucoup plus large. Sur le terrain, il peut compter sur la mobilisation des différentes composantes de la soi-disant « alternative démocratique » (FFS, RCD, MDS, trotskystes), sur ses alliés à l’intérieur des appareils de l’Etat et enfin sur le soutien de plusieurs ONG liées à des puissances étrangères hostiles à l’Algérie.
Mustapha Senhadji