Le Cluster algérien des industries électriques sollicité pour participer à des projets en Afrique

10.02.2025. Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a reçu, dimanche à Alger, une délégation du Cluster algérien des industries électriques, conduite par le président du Cluster, Djillani Koubibi Bachir, avec lequel il a examiné les voies et moyens de développer l’industrie électrique pour lui permettre de jouer un rôle pionnier sur le marché africain, indique un communiqué du ministère.

Lors de cette rencontre qui s’est déroulée au siège du ministère, en présence du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, Chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ et de cadres du ministère, les deux parties ont abordé « les voies et moyens de renforcer la coopération entre les entreprises du secteur et le Cluster algérien des industries électriques, en focalisant sur le développement de l’industrie électrique et le renforcement de l’utilisation des équipements fabriqués localement ».

Les deux parties ont, en outre, évoqué les opportunités de coopération entre les deux secteurs public et privé, en vue de renforcer leur présence sur les marchés régionaux et africains, lit-on dans le communique, soulignant « l’importance d’améliorer les mécanismes de fabrication, de se mettre au diapason des progrès techniques et de renforcer le partenariat avec le Groupe Sonelgaz pour réaliser la complémentarité industrielle ». Il a été également question des axes de soutien à la transition énergétique, de l’amélioration de l’efficacité énergétique, de la promotion du contenu local, ainsi que du développement de l’infrastructure de l’énergie électrique, en phase avec les objectifs stratégiques du secteur.

A cette occasion, l’accent a été mis sur « l’importance de permettre aux entreprises nationales des deux secteurs, public et privé, de jouer un rôle pionnier dans le marché africain, en mettant à profit les réalisations accomplies en matière d’industrie électrique, notamment l’autosuffisance en termes de fabrication et de développement technique », selon le communiqué qui a rappelé que « l’Algérie dispose d’un tissu industriel qui a permis la fabrication de différents équipements tels que les transformateurs et les turbines, en sus de son expertise en matière d’études, d’installation, de gestion, de transport, de distribution et de maintenance » (APS)