Le CNDH rappelle le souci de l’Algérie d’améliorer les services aux réfugiés

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a mis l’accent, lundi dans un message à l’occasion de la journée internationale des réfugiés célébrée le 20 juin de chaque année, sur le souci permanent de l’Algérie d’améliorer le niveau des services fournis aux réfugiés pour préserver leur dignité.

Le communiqué du CNDH soutient que « l’Algérie œuvre à leur assurer le droit au soin partant du principe de non rapatriement forcé des ressortissant se trouvant sur son territoire, en vue de préserver la dignité des réfugiés ». Depuis l’indépendance, l’Algérie a voulu adhérer au Traité relatif au statut des réfugiés en 1963 à travers la création d’un bureau des réfugiés et des apatrides, outre son adoption du traité de l’Union africaine sur les questions relatives aux réfugiés », a rappelé le Conseil. Dans ce sillage le CNDH a mis en avant les efforts consentis par les institutions de l’Etat et de la société civile ainsi que le partenariat avec le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour satisfaire leurs besoins conformément aux chartes internationales des droits de l’homme que l’Algérie était parmi les premier à y avoir adhérer et suivant l’Agenda mondial du développement durable 2030 et africain 2063″.

Le CNDH a mis en avant, en outre, le « rôle important de la société civile nationale et ses efforts colossaux qui méritent d’être salués, notamment ses services fournis aux réfugiés, car convaincue qu’il était de notre devoir de fournir de l’aide au réfugié pour qu’il puisse reconstruire sa vie ». « L’Algérie, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la Journée mondiale des réfugiés dans un contexte international instable, où les chiffres et les statistiques se sont multipliés, notamment le nombre de réfugiés fuyant les nombreuses crises mondiales ayant entraîné un nombre énorme de réfugiés estimé à des dizaines de millions, des niveaux alarmants qui placent la communauté internationale face à une véritable impasse », a noté le CNDH dans sa lettre.

Le Conseil a également estimé que la célébration de cette journée était une occasion pour « rappeler la souffrance des réfugiés dans le monde et une station à travers laquelle nous cherchons à développer les mécanismes nationaux permettant d’assurer une harmonie avec les principes de protection prévus par les règles du droit international humanitaire ». Pour ce faire, le CNDH s’emploie à « ouvrir un espace de discussion aux acteurs sur les moyens d’améliorer la situation des réfugiés et de les protéger conformément aux obligations internationales de notre pays en matière de protection des réfugiés et des demandeurs d’asile, outre la formation des personnes en charge des affaires des réfugiés. » Il a réitéré, dans ce sens, son appel à « œuvrer de concert afin de garantir l’accès des réfugiés à la protection, à la prise en charge sanitaire et à l’enseignement » (APS)