Le FMI révise à la hausse le taux de croissance de l’économie algérienne en 2022 à 4,7% au lieu de 2,4%
17.10.2022. Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’économie algérienne en 2022 à 4,7%, soit le double de ses précédentes prévisions qui tablaient sur une croissance de 2,4%.
C’est 2,3% de plus que ce qu’envisageait le FMI en avril dernier, selon son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié à l’occasion de la tenue des Assemblées annuelles conjointes avec la Banque Mondiale. Pour l’année 2023, le Produit intérieur brut (PIB) réel algérien devrait enregistrer une croissance de 2,6%, selon les nouvelles projections de l’institution de Bretton Woods, basée à Washington. Les précédentes prévisions en avril tablaient sur une croissance de 2,4%.
Par ailleurs, le solde des transactions courantes de l’Algérie devrait repasser à la zone positive, pour s’établir à 6,2% du PIB (contre 2,9 % anticipé en avril) et 0,6% du PIB en 2023. Le solde des transactions courantes représentait -2,8% du PIB en 2021, d’après le même rapport. Pour l’ensemble de la région Moyen-Orient et Asie centrale (MOAC), le FMI prévoit une croissance de 5% en 2022 et 3,6% en 2023, « des taux qui reflètent largement les perspectives favorables pour les pays producteurs des hydrocarbures ».
De son côté, le Président du Groupe de la Banque Mondiale a affiché son appréciation quant à la résilience de l’économie algérienne face aux chocs externes. Il a, à ce titre, réitéré la disponibilité de son institution à accompagner l’Algérie dans ses efforts de développement et de diversification économique. M.Kassali a aussi rencontré d’autres responsables de la BM, avec lesquels il a passé en revue l’état et les perspectives de coopération entre l’Algérie et cette institution internationale. Les représentants de la BM ont exprimé leurs satisfactions quant à la qualité de la relation de coopération avec l’Algérie, et réitéré la volonté des institutions du Groupe de la BM à apporter l’appui nécessaire à l’Algérie dans ses efforts de réformes et de modernisation économique (APS)