Le petit-fils de Nelson Mandela reprend le flambeau de son grand-père au service des causes justes
25.07.2024. Zwelivelile Mandela, petit-fils de l’ancien leader sud-africain Nelson Mandela, a effectué lundi, une visite au siège de l’Association internationale des amis de la Révolution algérienne (AIARA) où il a animé une conférence de presse pendant laquelle il a évoqué les relations historiques entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, la position de son pays sur l’agression sioniste contre Gaza et l’occupation marocaine du Sahara occidental.
Cette visite intervient à la veille d’un colloque international intitulé : « L’Algérie et l’Afrique, une mémoire commune, un destin partagé et un avenir prometteur », organisé à Alger par le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droits en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et avec la participation de l’AIARA. A son arrivée au siège de l’AIARA, Zwelivelile Mandela a été reçu par le moudjahid et ancien diplomate, Noureddine Djoudi, avant d’inaugurer une plaque commémorative de l’arbre implanté à la mémoire de Nelson Mandela, icône africaine et figure de proue de la lutte contre l’apartheid. Lors de la conférence de presse, Zwelivelile Mandela a commencé par évoquer le parcours de son défunt grand-père et est notamment revenu sur la relation particulière qui le liait à l’Algérie. A ce titre, il a expliqué que Nelson Mandela a sillonné plusieurs pays africains à l’instar de l’Ethiopie, où il a connu le général Tadesse Birru qui lui a conseillé de se rendre en Algérie pour s’imprégner de la lutte de libération nationale.
Le petit-fils de Nelson Mandela a, en outre, rappelé que l’Algérie a joué un rôle important dans la lutte pour la libération de plusieurs pays africains, parmi lesquels l’Afrique du Sud. « Nous nous devons aujourd’hui en tant qu’amis de la Révolution algérienne d’aider la jeunesse à apprendre et connaître le rôle important qu’a joué l’Algérie dans la libération de plusieurs pays africains« , a-t-il insisté. D’autre part, Zwelivelile Mandela a tenu à préciser que le nom de son grand-père a toujours été associé aux personnes opprimées. Pour cette raison, a-t-il poursuivi, « nous nous devons de s’assurer que la voix de ces gens, notamment en Palestine et au Sahara occidental, puisse arriver partout dans le monde« . Concernant l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) et les efforts consentis par son pays pour faire condamner l’entité sioniste devant les juridictions internationales, il a rappelé qu’après avoir visité Gaza en 1959, Nelson Mandela a insisté sur le fait que l’indépendance de l’Afrique du Sud ne saurait être complète sans la libération du peuple palestinien.
A cet égard, il a souligné que l’Afrique du Sud continue de mettre la pression sur les gouvernements et les organisations des droits de l’homme pour faire entendre la voix du peuple palestinien. « On ne peut pas se taire devant le nettoyage ethnique et tous les types de génocide et les crimes de guerre perpétrés à Gaza », a-t-il martelé. Zwelivelile Mandela a notamment fait savoir qu’avant de venir en Algérie, il s’était rendu au siège du Comité international olympique à Lausanne en Suisse et organisé plusieurs manifestations à Paris pour empêcher la délégation sioniste de participer aux jeux Olympiques qui se tiendront du 26 juillet au 11 août dans la capitale française. Concernant le Sahara occidental, il a indiqué qu’en tant qu’Africains, « nous devons conjuguer nos efforts pour libérer la dernière colonie en Afrique, chasser l’occupant marocain des territoires sahraouis et permettre à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de recouvrer son indépendance » (APS)