Le président américain qualifie l’opération d’Al-Qods d' »attentat terroriste contre le monde civilisé »

28.01.2023. Contrairement au massacre perpétré par l’armée d’occupation israélienne à Jénine, l’opération d’Al-Qods qui a fait 7 morts parmi les colons israéliens a provoqué un tollé diplomatique aux Etats-Unis et en Europe. Le deux poids, deux mesures est toujours de mise et il risque d’alimenter une escalade dangereuse pour la paix dans la région névralgique du Moyen Orient.

L’opération d’Al-Qods a été condamnée par Joe Biden, qui l’a qualifiée d' » atroce attaque terroriste » et d' »attaque contre le monde civilisé » selon un communiqué de la Maison-Blanche. Le président américain a appelé le premier ministre israélien pour l’assurer de « l’engagement à toute épreuve des Etats-Unis pour la sécurité d’Israël ». « Cette attaque contre des civils, au moment de la prière, et le jour des commémorations internationales des victimes de la Shoah, est particulièrement abjecte », a affirmé de son côté le ministère des affaires étrangères français dans un communiqué, condamnant cette « effroyable attaque terroriste ».

Le porte-parle du secrétaire général de l’Onu, Stéphane Dujarrica déclaré au lendemain de l’opération : « Il est particulièrement abject que cette attaque se soit produite sur un lieu de culte, et le jour de commémoration de la journée internationale de mémoire de l’Holocauste », avant d’ajouter : « Il n’y a jamais aucune excuse pour des actes terroristes. Ils doivent être condamnés et rejetés par tous », « le secrétaire général est profondément inquiet de l’escalade actuelle de la violence en Israël et dans les territoires occupés palestiniens ».

Ce parti-pris flagrant en faveur d’une puissance occupante, colonialiste, raciste et expansionniste, et qui est qualifiée comme telle par des israéliens pacifistes eux-mêmes et qui a par ailleurs tourné le dos plus d’une fois à la légalité internationale en refusant d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu, risque malheureusement d’alimenter l’escalade militaire que Washington elle-même prétend contenir pour arriver à une désescalade favorable à l’entrée d’un véritable processus de paix juste et durable (Algérie solidaire)