Le président du conseil libyen réitère sa confiance en l’Algérie
La diplomatie algérienne continue de jouer les médiateurs entre les parties libyennes. Après avoir reçu, il y une semaine, le général Khalifa Haftar, le premier ministre, Abdelamalek Sellal vient de recevoir le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale de Libye, Faiz Esserradj. Lors de cette visite d’une journée, M. Esserradj s’est entretenu avec le premier ministre Abdelamalek Sellal et le ministre des affaires maghrébines, Abdelakader Messahel. L’entretien a permis aux deux parties d’évaluer la situation politique et sécuritaire, ainsi que la dynamique politique engagée pour l’accélération du processus de règlement de la crise en Libye.
M. Esserradj a tenu, à cette occasion, à rendre hommage à l’Algérie pour les efforts déployés dans la recherche et la mise en œuvre d’une solution politique à la crise en Libye. A l’issue de son entretien avec M. Messahel, il s’est dit confiant en « la perspicacité de l’Algérie » dans la gestion de la crise qui secoue son pays et « la levée des obstacles » entravant l’application de la solution politique en Libye. « Ma présence en Algérie vient en réponse à l’invitation du Premier Ministre, Abdelmalek Sellal, et s’inscrit dans le cadre des visites de concertation entre les deux pays pour lever certaines obstacles entravant l’application de la solution politique et nous sommes confiants en les efforts et en la perspicacité de l’Algérie dans la gestion d’une telle situation », a indiqué M. Esserradj.
Apres avoir rappelé que l’Algérie avait reçu plusieurs responsables libyens dans ce cadre, M. Esserradj a réitéré son appel à toutes les parties concernées à « se mettre autour de la table du dialogue pour régler nos problèmes par nous mêmes, loin de toute ingérence étrangère ». Cet objectif, a-t-il dit, « ne peut être atteint que si nous mettons de côté nos différends actuels et tentons d’ouvrir une nouvelle page pour l’édification de notre patrie et la réalisation de sa sécurité et de sa stabilité ». La dernière visite de M. Essarradj en Algérie remonte à début octobre (APS)