Le professeur Kamel Toumi appelle à valoriser la science et la technologie
A l’occasion de la prière du vendredi à la mosquée El Forkane de Médéa, le professeur Kamel Youcef Toumi, du Massassuchets Institute of Technology (MIT), a donné une conférence sur le statut du savoir en islam et sur l’importance de l’engagement des musulmans en faveur de l’acquisition des facteurs de progrès au premier rangs desquels il a cité la science et la technologie qui ne doivent pas être opposées à la foi et à la recherche dans le domaines théologique et philosophique. Le professeur n’a pas oublié de rappeler l’assistance au respect de la mémoire des martyrs de la Révolution algérienne à l’occasion du 64eme anniversaire de l’insurrection du 1er Novembre.
Pour rappel, le professeur Toumi qui travaille et vit aux Etats Unis n’hésite pas à chaque passage en Algérie à contribuer à la vie scientifique et culturelle par ses conseils scientifiques et pédagogiques et sa participation à des jury d’examens dans son domaine de compétence (génie mécanique et robotique). A l’occasion de son séjour en Algérie en 2016, le professeur Toumi avait déclaré : » Je suis très heureux du fait que je sois présent parmi les étudiants de mon pays dans le cadre des activités organisées par le club d’activités polyvalent que je trouve très intéressant. C’est un sentiment de joie avant tout puis un sentiment de devoir qui me prend à cœur. Je suis à Alger pour deux raisons. D’abord, pour répondre favorablement à l’invitation des étudiants de l’Ecole nationale polytechnique, mais également pour participer à un événement estudiantin qui sera organisé à l’université de Médéa. Mon objectif est de motiver les étudiants algériens, les encourager à aller de l’avant pour enrichir leur savoir-faire et développer leurs recherches scientifiques, surtout dans le domaine des mecanichal engineering »
Par sa synthèse grandiose entre le savoir technologique et la quête spirituelle, le professeur Toumi est un exemple pour les jeunes générations de scientifiques et de chercheurs algériens qui sont appelés à contribuer au développement scientifique et technologque du pays tout en préservant leur personnalité arabo-musulmane contre les agressions menées par les minorités culturelles et idéologiques qui cherchent à prendre le contrôle des secteurs de l’éducation, de la communication et de la culture avec la complicité de leurs parrains français et de leurs alliés au sein du pouvoir.