L’élimination de la surfacturation permettra de consommer plus lentement les réserves de change
Dans une de ses récentes interventions publiques, le président de la république a annoncé que les réserves de change de l’Algérie se situent à moins de 60 milliards de dollars, ce qui ne manque pas d’inquiéter l’opinion publique qui s’interroge sur la stratégie qe compte suivre le gouvernement pour atténuer la pression sur ces réserves de change dans la conjoncture économique difficile que traverse actuellement l’Algérie. Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a eu l’occasion de s’exprime rsur cette question délicate. Il a notamment affirmé que la cadence de consommation des réserves de change du pays sera moins rapide que les années précédentes grâce à « l’élimination » du phénomène de la surfacturation et du surcoût des projets en Algérie.
Lors d’une entrevue de presse avec des responsables de certains médias nationaux, le Président Tebboune avait déclaré en réponse à une question sur les raisons de l’optimisme qu’il affiche sur la possibilité de sortir de la situation économique que traverse le pays en raison du Covid-19 et la chute des prix du pétrole, que les raisons de cet optimisme sont la stabilité des réserves de change en Algérie. « Nous avons éliminé le phénomène de la surfacturation et avons réussi, partant, à préserver près de 30 % de nos réserves de change« , avait soutenu le Président de la République.
Parmi les autres facteurs ayant permis de contrôler les réserves de change, le Président Tebboune a relevé « la maitrise des importations, en ce sens que nous n’importons que ce dont le pays a véritablement besoin« . Pour le Président Tebboune, la valeur des produits alimentaires nécessaires dont a besoin le pays s’élève à près de 9 milliards de dollars par/an, ajoutant que beaucoup de produits importés auparavant seront fabriqués localement et par conséquent, interdits d’importation (APS)