L’Iran riposte à la lâche agression israélienne au moyen de plusieurs centaines de missiles balistiques

14.06.2025. Pendant que l’Administration américaine jouait la partition des négociations sur le nucléaire prévues ce dimanche à Oman pour endormir la vigilance iranienne, Israël a lancé une attaque surprise de grande envergure vendredi matin, déployant environ 200 avions pour cibler le programme nucléaire et les capacités de missiles longue portée de l’Iran. Plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques nucléaires iraniens ont été tués dans ces frappes. L’Iran ne pouvait rester sans riposter à cette attaque. Dans la nuit de vendredi à samedi, les Gardiens de la Révolution ont lancé six vagues de missiles balistiques sur des objectifs israéliens. Du jamais vu dans l’histoire de l’Etat colonialiste d’Israël.

« Le bilan officieux de l’attaque terroriste perpétrée aujourd’hui par le régime sioniste dans la province de Téhéran est estimé à 329 blessés et 78 martyrs », a indiqué l’agence de presse semi-officielle iranienne Fars. De son côté, l’armée israélienne a annoncé avoir « démantelé » une usine d’uranium à Ispahan (centre). Les dégâts sur ces installations comme sur le site de Fordo, au sud de Téhéran, sont mineurs, selon l’organisation iranienne du nucléaire. Le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre) a été visé « plusieurs fois », selon la télévision d’Etat iranienne, qui a montré une épaisse fumée au-dessus de ses installations.  En outre, Israël a aussi annoncé avoir frappé deux bases militaires dans l’ouest de l’Iran, affirmant que celle de Tabriz (nord-ouest) avait aussi été « démantelée ».

L’attaque, qui a aussi visé des immeubles résidentiels, a fait 78 morts et plus de 320 blessés dont une « large majorité de civils », selon le représentant iranien à l’ONU Amir Saeid Iravani. Mais plus grave, l’attaque israélienne a permis l’assassinat d’au moins 20 commandants iraniens de haut rang, dont le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, le chef d’état-major, le général de division Mohammad Bagheri, le général de division Gholam Ali Rashid qui dirigeait le quartier général Khatam al-Anbia ainsi que le commandant des forces aérospatiales des Gardiens de la Révolution, Amir Ali Hajizadeh. Durant Les premières heures qui ont suivi l’attaque israélienne, l’Iran a semblé tétanisé, au point que la propagande israélienne et ses relais arabes n’ont pas hésité à anticiper l’effondrement rapide de la république islamique d’Iran. Mais 18 heures exactement après le début de l’attaque israélienne, les Gardiens de la révolution ont commencé leur riposte balistique contre des objectifs stratégiques israéliens.

Dans la nuit de vendredi à samedi, pas mois de six salves de plusieurs centaines de missiles balistiques ont été tirés sur plusieurs cibles stratégiques en Israël comme le ministère de la défense et le siège des services de renseignement à Tel-Aviv ainsi que trois bases aériennes et des usines de fabrication militaire. Mieux, face à la reprise des attaques aériennes israéliennes sur l’Iran, la défense aérienne iranienne a semblé réagir de meilleure manière que la nuit précédente, ce qui contredit la propagande militaire israélienne qui a prétendu avoir neutralisé l’essentiel des capacités anti-aériennes et balistiques iraniennes. La défense aérienne iranienne a revendiqué avoir abattu 2 avions de type F-35 et plusieurs drones mais l’armée israélienne a démenti toute perte d’avions. Malgré le soutien militaire direct des Etats-Unis à l’armée israélienne (renseignement par satellites, participation active à l’interception des drones et missiles iraniens) la république islamique d’Iran ne s’avoue pas vaincue et continue de défendre son indépendance nationale et son droit à être une puissance régionale à part entière en comptant principalement sur ses compétences nationales. (Algérie solidaire)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.