Un Fonds de 1,8 milliard d’euros pour gérer la migration en Afrique
Les travaux du sommet euro-africain sur la migration, auxquels a pris part le premier ministre, Abdelmalek Sellal, en tant que représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se sont clôturés jeudi en début d’après-midi à La Valette (Malte) par l’adoption d’une déclaration politique et d’un plan d’action. Le but du plan d’action est de renforcer la coopération entre l’Union européenne (UE) et l’Afrique concernant la migration à travers des actions concrètes visant à maximiser les avantages, en termes de développement, de la migration et lutter contre les causes profondes de la migration illégale et à mieux organiser les canaux légaux pour la migration et la mobilité.
Ces actions visent aussi à assurer la protection internationale des migrants et des demandeurs d’asile, intensifier la lutte contre les réseaux criminels engagés dans le passage clandestin de migrants et le trafic d’êtres humains et à organiser la coopération en matière de retour et de réadmission des migrants clandestins à leurs pays d’origine. Dans ce cadre, un fonds d’urgence de 1,8 milliard d’euros a été mis en place par l’Union européenne pour lutter contre les causes profondes des migrations en Afrique, jeudi à La Valette (Malte) lors du deuxième jour du Sommet euro-africain sur la migration. L’accord portant mise en place de ce fonds a été signé par les dirigeants des Etats membres de l’Union européenne et par le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Selon la commission européenne, le fonds prévu pour une période maximale de cinq ans, sera destiné à trois régions du continent africain, à savoir l’Afrique du nord, les régions du Sahel et du lac Tchad et la Corne de l’Afrique. Ce fonds « couvrira tous les aspects liés à la stabilité et contribuera à une meilleure gestion des migrations ainsi qu’à la lutte contre les causes profondes du phénomène de la migration irrégulière, notamment en améliorant les perspectives économiques et en promouvant la sécurité et le développement », a expliqué la commission européenne, initiatrice du projet (APS)