Bensedira lance une opération de lynchage médiatique contre le Directeur général de la Sûreté nationale
23.01.2023. Le très controversé youtubeur algérien installé à Londres, Saïd Bensedira,, connu pour ses sorties médiatiques fracassantes, vient de récidiver. Cette fois-ci, c’est le Directeur général de la sûreté nationale, Farid Bencheikh, qui en a fait les frais.
Comme à son habitude, Saïd Bensedira ne prend pas de précautions oratoires pour dénoncer ceux qui se trouvent dans son collimateur. Le parton de la sûreté nationale, Farid Bencheikh, est accusé d’affaires illicites en compagnie de son frère résident en France. Bensedira adresse ses graves accusations à l’encontre du Directeur général de la sûreté nationale sans prendre la peine d’avancer la moindre preuve. Pire, Bensedira s’en prend au président de la république qu’il rend tout aussi responsable dans la mesure où c’est lui qui a nommé à ce poste sensible Farid Bencheikh. Il y a encore quelques semaines, Bensedira épargnait dans ses sorties médiatiques le président de la république auquel il n’hésitait pas à jeter des fleurs pour gagner ses faveurs.
Mais depuis il a changé puisqu’il s’attaque désormais directement à lui. Les observateurs expliquent ce revirement par le fait que la présidence est restée sourde aux appels du sieur Bensedira. Ce dernier pensait qu’il lui suffisait de lancer sur sa chaîne Youtube des accusations contre un ministre ou un haut responsable de l’Etat pour provoquer sa révocation. Bensedira n’est pas à sa première tentative. L’année dernière, il s’est attaqué au chef du bureau de sécurité de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles, le lieutenant-colonel Zakaria et au Consul général d’Algérie dans la capitale belge, Brahim Kamas. Il a tout fait pour mettre à mal le ministre du commerce, Kamel Rezig,, la bête noire de la mafia de l’import et des spéculateurs qui se sucrent sur le dos du consommateur algérien.
La question que se posent les observateurs se rapporte bien évidemment à ceux qui tirent les ficelles derrière le rideau et désignent à Bensedira les victimes de son lynchage médiatique. Bensedira se flatte lui-même de ses relations avec des responsables des services de sécurité. Les coups portés par le président Tebboune à la mafia politico-financière, les progrès enregistrés sur le front économique et social ainsi que la montée en puissance de la DGSN dans la gestion de nombreux dossiers sécuritaires expliquent peut-être- au moins en partie- le désarroi de certains clans mafieux qui auraient chargé leur petit soldat Bensedira de cette nouvelle mission médiatique en vue de déstabiliser le Directeur général de la sûreté nationale et affaiblir par la même occasion la président Tebboune.
S. Nasri