Plusieurs syndicats expriment leur soutien au cinquième mandat

Si les médias français et certains médias algériens à la solde de groupes de pression bien connus préfèrent mettre en exergue les manifestations hostiles au cinquième mandat du président Bouteflika, cela ne signifie pas que ce dernier ne bénéficie d’aucun soutien au sein de la société algérienne. Outre les machines électorales des partis de la coalition présidentielle (FLN, RND, MPA, TAJ), l’option du cinquième mandat, aussi controversée soit-elle, peut compter sur le soutien de nombreuses organisations sociales. C’est ainsi que onze (11) organisations estudiantines ont annoncé, samedi à Alger, leur soutien au candidat Abdelaziz Bouteflika dans un souci de stabilité et de sécurité.

« Le soutien des étudiants au moudjahid Abdelaziz Bouteflika, en prévision de la Présidentielle du 18 avril prochain, procède de la conviction de la nécessité de préserver la sécurité et la stabilité, appuyer les réformes et poursuivre le processus de développement dans tous les domaines », a déclaré un représentant de ces organisations estudiantines juste avant leur rencontre avec M. Abdelmalek Sellal, Directeur de la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika. Une source proche de la réunion a révélé que les syndicats étudiants sont en train de planifier un grand meeting estudiantin à la Coupole en soutien à la candidature du président Bouteflika.

Par ailleurs, M..Sellal avait été reçu, samedi matin, par le Secrétaire général (SG) de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, qui l’a assuré que les paysans affiliés à l’Organisation animeront une campagne électorale de proximité au profit de M. Abdelaziz Bouteflika, « à travers des rencontres directes avec les agriculteurs et les citoyens dans toutes les régions du pays ». Auparavant, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, avait annoncé que le président Bouteflika sera réélu le 18 avril prochain avec une écrasante majorité. Face à ces puissantes machines électorales, il ne reste aux adversaires du cinquième mandat qu’à jouer la carte de la rue comme ils tentent de le faire ces derniers jours. Avec tous les risques encourus (Algérie solidaire)