Le FFS lance un appel en faveur du consensus national
Lors d’un meeting organisé ce samedi à la salle omnisports du stade 1er novembre de Tizi Ouzou, à l’occasion de la célébration du 53ème anniversaire de la fondation du FFS sous le slogan « engagement et loyauté », le premier secrétaire de cette formation, Abdelmalek Bouchafa a déclaré que le gouvernement actuel qui ne cesse d’adopter la politique de fuite en avant n’ira pas loin, en particulier en présence des défis internationaux qui nécessitent un changement radical. « Le pouvoir en place est en train de mener une politique de bricolage, et maintient sa position de fuite en avant pour parer à cette crise qui frappe le pays», a-t-il averti.
La seule et unique issue selon le FFS se trouve dans un consensus national entre les acteurs politiques, économiques et sociaux : « Nous proposons un changement pacifique et démocratique à travers la construction d’un consensus national large, qui demeure la seule et unique issue pour la crise que traverse notre pays. Nous proposons un changement pacifique et démocratique à travers la construction d’un consensus national large, qui demeure la seule et unique issue pour la crise que traverse notre pays», a réaffirmé le premier secrétaire du FFS.
Si le consensus national auquel appelle le FFS demeure un objectif politique louable en soi, les observateurs reprochent au FFS le flou qui entoure sa revendication qu’il ne cesse de répéter à toute occasion sans préciser ses contours politiques. Pour certains observateurs, en parlant de « consensus national » le FFS montre qu’il est toujours attaché à sa revendication d’une « conférence nationale » pour « une période transitoire » censée aider la société algérienne à fonder une « deuxième république ». Une telle position, qui équivaut dans les faits à nier la légitimité des institutions de l’Etat national algérien, pourrait déboucher, selon les observateurs, sur une instabilité plus grande.