Mettre l’outil spatial au service du développement durable
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a rappelé la semaine dernière, à Trento (Italie), la volonté de l’Algérie de « mettre l’outil spatial au service du développement durable », a indiqué un communiqué du ministère. M. Hadjar, qui a présidé la délégation algérienne au 1er Forum international sur l’Espace abrité par la ville italienne de Trento, les 23 et 24 octobre, la volonté de l’Algérie consiste « à mettre l’outil spatial au service du développement durable, du bien-être des populations et d’en faire un vecteur de la paix et de la stabilité aussi bien au niveau national, régional, qu’international ».
Il a mis également en exergue l’ambition du programme spatial algérien à l’horizon 2020, mené par l’Agence spatiale algérienne (ASAL) qui s’est déjà concrétisé par la mise en orbite de 05 satellites depuis 2002 et par la mise en place d’un potentiel humain et de haut niveau notamment au sein de l’ASAL, des universités et des centres de recherches. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui était accompagné du directeur général de l’ASAL, Azzedine Oussedik, a également évoqué le rôle important joué par les données que procure l’observation satellitaires de la terre notamment au bénéfice des différents secteurs socio-économiques ainsi que leur contribution dans la prévention et la gestion des catastrophes naturelles.
A la fin des travaux, les participants à ce Forum « ont adopté une déclaration commune qui recommande une plus grande mobilisation internationale de l’outil spatial au service de la réduction des effets du changement climatique qui implique particulièrement les pays en développement ». Ils ont aussi appellé les universités et les institutions de recherche à une implication active et dynamique dans la mise en oeuvre de programmes spatiaux nationaux et internationaux.