La démocratie, un facteur clé dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme
L’expérience algérienne en ce qui concerne « le rôle de la démocratie dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme » a constitué l’un des axes évoqués lors du Conseil des ministres tenu mercredi, a indiqué le communiqué du Conseil, précisant que la démarche algérienne « capte l’intérêt de plusieurs pays ». Après avoir souligné que l’Algérie a accompagné sa propre lutte contre le terrorisme par une politique de concorde civile et de réconciliation nationale initiée par le président Bouteflika, le communiqué a affirmé que « cette démarche algérienne capte l’intérêt de plusieurs pays au moment où, la communauté internationale est de plus en plus confrontée aux fléaux du terrorisme et l’extrémisme violent ». Plusieurs instances internationales, dont l’Organisation des Nations unies et le Forum global de lutte contre le terrorisme, « ont sollicité l’Algérie pour partager sa propre expérience avec le reste de la communauté internationale.
Rappelant que la politique de concorde civile et de réconciliation nationale avait été massivement adoptée par le peuple, le texte a ajouté que « notre pays a déjà fait connaître son expérience à travers plusieurs conférences et séminaires, ainsi qu’une publication intitulée ‘l’Algérie et la déradicalisation: une expérience à partager’ ». En outre, lit-on dans le communiqué, le succès de cette contribution a amené le ministère des Affaires étrangères, en collaboration avec d’autres secteurs de l’Etat, à préparer une nouvelle publication, objet de la communication en Conseil de ministres, et qui s’intitule « Le rôle de la démocratie dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme : l’expérience algérienne ».
Au titre de la lutte contre le terrorisme, a précisé le même texte, cette publication traite notamment de « la dimension globale de la lutte contre le terrorisme, la politique de réconciliation nationale, et la valorisation des référents religieux du pays ». Au titre de la démocratie comme « moyen de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme », la publication développe notamment, l' »affermissement des assises institutionnelles de la démocratie et de l’Etat de droit, la justice sociale comme fondement de la démocratie, la réforme du système éducatif, la promotion du statut de la femme dans la société, et la réponse aux demandes sociales majeures notamment, l’emploi et le logement ».