Le président Abdelaziz Bouteflika signe la loi des Finances 2018
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé mercredi à Alger la loi de finances 2018. Le chef de l’Etat a apposé sa signature sur le texte portant loi de finances 2018 au siège de la présidence de la République, en présence de hauts responsables de l’Etat et des membres du gouvernement. La Loi de finances 2018 prévoit une série de mesures législatives et fiscales allant dans le sens de la consolidation de l’investissement productif et du renflouement des recettes budgétaires tout en maintenant le dispositif de la solidarité nationale.
Sur le plan budgétaire, le texte prévoit des dépenses globales de 8.628 milliards de dinars (mds DA) composées de 4.043,31 mds DA de dépenses d’équipement et de 4.584,46 mds DA de dépenses de fonctionnement. Le plafond d’Autorisation de programme a été fixé à 3.170,5 mds DA pour couvrir le coût des réévaluations du programme en cours et le coût des programmes neufs susceptibles d’être inscrits au cours de l’année 2018, précise la LF 2018. A noter que les recettes budgétaires s’élèvent à 6.496,85 milliards de dinars dont 3.688,68 milliards de dinars proviennent de la fiscalité ordinaire et 2.807,91milliards de dinars proviennent de la fiscalité pétrolière. Le déficit budgétaire s’élève ainsi à environ à 2.132 milliards de dinars.
Outre les dépenses d’équipement mobilisées pour les mêmes secteurs socio-économiques que ceux dans les lois de finances précédentes, il est prévu de puiser dans le budget d’équipement pour le règlement des créances détenues sur l’Etat pour un montant de 400 mds DA. Cette dernière mesure a été bien accueillie par les entreprises publiques et privées qui souffraient du retard du paiement de leurs prestations. Le gouvernement attend de ce paiement que les entreprises en question s’engagent de manière plus conséquente dans la réalisation des programmes de logements et d’infrastructures à l’aide de l’utilisation de matériaux locaux.