Le général Noureddine Gouasmia nouveau commandant de la Gendarmerie nationale
Un nouveau commandant a été installé à la tête de la Gendarmerie nationale. En effet, le général Noureddine Gouasmia a remplacé à la tête de ce corps important le général-major Abderahmane Arrar. Par ailleurs, le général Yahia Ali Oulhadj a été nommé chef d’état-major du commandement de la Gendarmerie nationale. Les observateurs se félicitent de la nomination du général Gouasmia à la tête de la Gendarmerie nationale tant cet officier supérieur, qui a fait sa carrière dans le corps des Garde-frontières, est particulièrement apprécié par les hommes qui ont servi sous ses ordres.
Lors de la cérémonie d’installation du nouveau commandant de la Gendarmerie nationale, le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Saïd Chengriha, a rappelé que « Ce corps est également un trait d’union solide avec le peuple avec qui il entretient un contact quotidien de grande importance, notamment dans les zones rurales et suburbaines, où les hommes de la Gendarmerie nationale interagissent en permanence avec leurs concitoyens. Cette Arme se veut être, ainsi, un élément indispensable de la sécurité et de la stabilité, et un outil aussi utile qu’efficace, pour servir le pays et le citoyen et veiller en permanence à garantir le respect et l’application des lois de la République par tous« . Le général de corps d’Armée a exhorté les cadres de la Gendarmerie nationale à « accomplir au mieux leurs missions et à veiller en permanence à consolider les liens avec le peuple, à travers l’ensemble du territoire national« .
La réorganisation des différents corps de sécurité relève des prérogatives du président de la république en concertation avec l’Etat-major de l’ANP et devrait obéir à l’exigence de l’amélioration du fonctionnement des corps constitués dans une conjoncture particulièrement sensible. Cependant, les observateurs notent que les changements qui ont affecté durant ces deux dernières années l’ensemble des appareils sécuritaires, outre leur impact sur la stabilité de ces services, risquent de donner une image négative du pays notamment auprès des partenaires étrangers qui voient défiler de nouveaux responsables tous les six mois. Espérons que les derniers changements opérés vont contribuer à stabiliser les services concernés.
Mustapha Senhadji