Sonatrach réagit aux demandes européennes de plafonnement des prix du gaz

08.10.2022. Les appels en provenance de plusieurs pays européens en vue de plafonner les prix du gaz importé ne laissent pas indifférents les pays exportateurs dont l’Algérie. Le groupe Sonatrach n’a pas tardé à réagir aux demandes des Etats européens européens qui viennent d’être rejoints récemment par le président français Emmanuel Macron.

Le groupe Sonatrach a réagi aux appels lancés par des dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron, en faveur d’un plafonnement des prix du gaz importé par les pays européens. Le PDG de Sonatrach a déclaré à ce sujet que « les Etats européens sont ceux qui adoptent le plus les mécanismes de libre-échange, et le plafonnement des prix ne relèvent pas de ces mécanismes », estimant que « ce le plafonnement n’est pas dans l’intérêt du marché pour les consommateurs, ni pour les producteurs, à moyen et à long terme notamment avec l’absence de mécanismes clairs pour le marché ».

M. Hakkar a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse au terme de la cérémonie de signature avec le groupe énergétique espagnol Naturgy d’un accord relatif aux contrats de vente et d’achat de gaz naturel liant les deux sociétés à travers le gazoduc Medgaz. « Nous menons des négociations avec quelques partenaires et nous en sommes à un stade très avancé. Nous ne pouvons pas encore avancer de date précise pour la conclusion de l’accord. Nos équipes négocient avec 11 clients et sont parvenues à un accord avec six d’entre eux » a précisé M.Hakkar.

A cette occasion, le PDG de Sonatrach a rappelé la position de l’Algérie en la matière : « Notre objectif est de parvenir à une révision des prix et leur adaptation aux prix réels en cours sur le marché gazier avec tous les clients de Sonatrach« , a-t-il dit, faisant savoir que le groupe a informé, l’an dernier, tous ses clients de sa demande de révision des prix du gaz exporté. « Notre demande est claire. Il s’agit de revoir et d’adapter les prix contractuels aux prix réels en cours sur le marché gazier, pour préserver nos intérêts sur ce marché. Nous n’avons pas demandé de prix libres » (APS)