Tebboune arriverait en tête selon une récente étude
Une étude universitaire place le candidat indépendant au scrutin présidentiel du 12 décembre prochain, Abdelmadjid Tebboune, comme le plus apte à diriger le pays dans l’actuelle conjoncture. La ladite étude a été élaborée par 56 universitaires et chercheurs, établis en Algérie et à l’étranger. Cette étude dirigée par le docteur Bouyadjra Abderrazek de l’université de Sidi Bel-Abbes, expert en sécurité informatique, conclut que le candidat Abdelmadjid Tebboune est le mieux placé pour remporter les élections présidentielles du 12 décembre prochain.
Cette étude a vu la participation de 43 académiciens et experts dans divers domaines, de différents hauts paliers scientifiques de différentes universités algériennes et étrangères, et a été enrichie par un indicateur populaire, lié à un vote électronique ouvert, ayant permis la participation de milliers de citoyens, de différentes wilayas du pays, de l’étranger et de différentes franges sociales. Le vote avait été confirmé à travers des appels téléphoniques de 1075 personnes choisies aléatoirement. Le vote s’est soldé par les résultats suivants : 41,3 % pour Abdelmadjid Tebboune, 16,3% pour Abdelkader Bengrina, 6,4% pour Abdelaziz Belaid, 4,3% pour Ali Benflis et 2,8% pour Azzedine Mihoubi.
L’étude avait englobé 7 indicateurs, l’élément personnel, le charisme de la personne, la capacité de commandement et de persuasion, niveau de correction, la relation avec les couches sociales vulnérables, les médias et la formation académique, l’engament en matière de lutte contre la corruption. Le volet économique comprend la formation académique, l’engagement de réforme du secteur, le niveau de l’engagement pour récupérer l’argent pillé, les plans de refonte des secteurs fiscal et bancaire, et la disponibilité des moyens de financement islamique. L’étude a également englobé le volet social, à travers une vision du candidat et sa stratégie pour la solution des problèmes sociaux. L’étude n’a pas manqué d’aborder le volet politique, où elle a axé sur la disponibilité du candidat à réviser la constitution, sa position vis-à-vis du fédéralisme, l’édification d’une nouvelle république, sa détermination à traiter égal à égal lorsqu’il s’agit des relations avec des pays étrangers, et enfin ses positions vis-à-vis des causes justes comme la cause palestinienne.