Conseil de sécurité : L’Algérie dénonce le danger que représentent les menaces nucléaires israéliennes
05.04.2024. Dans la logique du déploiement acharné de son appareil diplomatique pour la fin de l’agression sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza qui s’est soldé par l’adoption à l’unanimité du Conseil de sécurité le 25 mars dernier, d’une résolution exigeant un cessez-le feu immédiat à Gaza, l’Algérie par la voix de son représentant permanent auprès des Nations Unies, Amar Bendjama, multiplie les efforts et les initiatives pour parvenir à mettre fin aux ventes d’armes à l’entité sioniste.
Ainsi, l’Algérie, par la voix de son représentant permanent à l’ONU, Amar Bendjama, avait souligné que la condamnation exprimée par les membres participant à la réunion du Conseil de sécurité sur le désarmement et la non prolifération nucléaire, dénonçant les menaces nucléaires de l’entité sioniste, « en particulier la menace d’utiliser des armes nucléaires sur Gaza, doit se traduire par des actions concrètes ». De son côté, l’Ambassadrice Salima Abdelhak, Représentante permanente de l’Algérie auprès de l’OIAC, avait, de son côté, exprimé « ses préoccupations concernant la tragédie palestinienne et condamné les actes et les atrocités commis par l’occupant sioniste contre le peuple palestinien en violation flagrante du droit international ».
En outre, des voix se sont élevées de par le monde pour appeler à un embargo sur la livraison d’armes à l’entioté sioniste. Récemment, une vingtaine d’experts onusiens des droits de l’Homme avaient appelé, dans un communiqué commun, les Etats à arrêter les exportations d’armes ou de munitions qui seraient utilisées à Gaza, et à assurer le respect du droit international humanitaire comme l’exigent les Conventions de Genève 1949 et le droit international coutumier. La Rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens Francesca Albanese a souligné la nécessité d’agir rapidement et d’imposer un « embargo sur les armes » vendues à l’entité sioniste, ainsi que des « sanctions économiques, politiques et diplomatiques ».
Par ailleurs, dans une lettre au ministre des Affaires étrangères britannique, David Cameron, des dizaines de députés et membres de la Chambre des Lords, ont appelé le gouvernement britannique à mettre fin aux ventes d’armes à l’entité sioniste, soulignant les mesures prises par d’autres pays en ce sens, comme le Canada, la Belgique, l’Italie et l’Espagne. Pour sa part, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les défenseurs des droits humains, Mary Lawlor, a affirmé que fournir des armes à l’entité sioniste serait une « guerre contre les droits de l’homme » qu' »aucun argument moral ne peut justifier ». Un nombre croissant d’organisations humanitaires et de défense des droits humains ont également demandé la suspension des ventes d’armes à l’entité sioniste, notamment Oxfam, Save the Children et Amnesty International (APS)